Face à une réticence persistante et une résistance incompréhensible, le ministre de la Santé ne sait plus comment convaincre les citoyens de l’importance de la vaccination. L’application du pass sanitaire se présente maintenant comme la seule solution à cette épineuse problématique.
Bien que cela ne relève pas de ses prérogatives, Abderrahmane Benbouzid se montre désormais favorable à l’élargissement du pass sanitaire à toutes les franges de la société. En effet, le ministre de la Santé a plaidé jeudi dernier, 4 novembre, pour l’instauration du pass sanitaire.
Selon le premier responsable du secteur sanitaire, il s’agit de la seule solution pour inciter et encourager les citoyens à la vaccination. Cette proposition a été évoquée lors d’une journée d’évaluation de la situation pandémique, à laquelle plusieurs associations scientifiques, syndicats et experts ont participé.
Certains des participants ont d’ailleurs proposé d’améliorer et de revoir la stratégie de communication et de sensibilisation mise en place dans le cadre de la campagne de vaccination. Selon eux, il y a une surement des lacunes en termes de communication et de sensibilisation, qui sont à l’origine de la démotivation des Algériens.
Le ministère se prépare à la quatrième vague
Sachant que certains pays comme l’Allemagne et la Russie, connaissent déjà une quatrième vague de la pandémie de covid-19, l’Algérie doit aussi se préparer pour éviter un scénario semblable à celui de l’été passé.
Dans contexte, le directeur de la santé de proximité au ministère, Dr. Fawzi Benachenhou a indiqué que des structures sanitaires doivent être mises en place pour la prise en charge des personnes contaminées par le virus, en prévision de l‘apparition d’une quatrième vague, et ce, dans l’objectif de permettre la continuité des activités dans les autres services.
Ainsi, les participants à la journée d’étude, se sont mis d’accord sur la nécessité d’établir de nouvelles mesures, notamment « des actions proactive et prospective en cas d’aggravation de la situation pandémique, le renforcement de l’hospitalisation à domicile pour les cas délicats, ainsi que la création de nouveaux services de réanimation ».