Le ministère de la Santé a réagi, ce samedi 1er mai 2021, aux « rumeurs » faisant état du détournement de la dose de vaccin de l’icône de la révolution nationale, Djamila Bouhired, admise hier à l’hôpital Mustapha Pacha après sa contamination au Covid-19.
Dans la soirée d’hier vendredi, c’est le journaliste Arezki Ait Larbi qui a donné l’information, sur sa page Facebook, de la contamination de Mme Bouhired au coronavirus. Selon lui, la dose du vaccin destinée à la révolutionnaire a été détournée.
Djamila Bouhired, « âgée de 85 ans, diabétique et hypertendue, n’a pas été vaccinée. La dose qui lui revenait de droit a été détournée au profit d’un privilégié… », a-t-il écrit sur son Facebook. Sur ce, le ministère de la Santé a apporté ce samedi des précisions vis un communiqué.
D’emblée, la tutelle a tenu à démentir catégoriquement cette information précisant « qu’une équipe médicale s’est déplacée au domicile Djamila Bouhired et a procédé à un examen diagnostiquant des symptômes d’une fièvre ».
Suite de quoi, la patiente a été transférée vers le service Covid-19 au niveau de l’hôpital Mustapha Pacha à Alger, où elle a été prise en charge ». Après avoir effectué un test PCR sur la révolutionnaire, sa contamination au coronavirus a été effectivement confirmée, indique-t-on encore.
Deux ministres au chevet de la patiente
Ce samedi, le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid et le ministre du Travail El Hachemi Djaaboub ont rendu visite à Djamila Bouhired, toujours hospitalisée au niveau de la même structure sanitaire.
Les deux ministres ont été accompagnés par le wali de la capitale et d’autres responsables locaux. Selon des sources médiatiques, l’état de la patiente s’est nettement amélioré et pourra donc quitter l’hôpital dans deux jours.