Avec la rentrée scolaire qui arrive, la question de la vaccination des élèves soulève déjà un débat. Or, de l’avis des spécialistes et des responsables du secteur sanitaire, cette question n’est pas à l’ordre du jour, du moins actuellement.
Selon le Directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie Dr Fawzi Derrar, deux principaux éléments sont à prendre en considération avant d’entamer la vaccination des élèves, et donc des enfants de moins de 17 ans. Il s’agit d’en finir avec la campagne de vaccination des enseignants et d’attendre les résultats des études menées autour de cette question.
Lors de son intervention sur les ondes de la Radio nationale, le responsable a indiqué « qu’on ne peut pas vacciner les élèves avant d’avoir fini la vaccination des enseignants et personnels des établissements scolaires ».
À ce propos, il réitère la nécessité d’intensifier les campagnes de vaccination et de multiplier les efforts au sein de tous les secteurs afin de mener à bien cette campagne ». « Et c’est après cela que la vaccination des élèves interviendra », a-t-il ajouté.
Dans le même sens, il précise que cela devra intervenir « conformément aux résultats de certaines études scientifiques qui confirmeront l’efficacité de la vaccination des enfants contre l’épidémie du coronavirus ».
Vaccination anti-Covid-19 : vers des mesures d’obligation ?
L’invité de la Radio a, en outre, annoncé que l’Algérie réceptionnera 15 millions de doses de vaccins chinois contre le coronavirus (Sinovac), et ce, avant le 15 octobre prochain. Selon lui, le contrat est déjà signé avec le partenaire chinois.
Le DG de l’IPA rappelle, par ailleurs, que l’objectif du ministère de la Santé est de vacciner 75% de la population avant la fin du mois d’octobre prochain, d’autant que les quantités de doses de vaccins sont disponibles.
S’exprimant sur la campagne de vaccination, l’intervenant n’a pas écarté le recours prochainement à des mesures d’obligation dans le cas où l’objectif escompté n’est pas atteint.
Pour ce qui est des stocks de vaccins contre le coronavirus, le même responsable affirme que l’Institut Pasteur dispose de 7 millions de doses qui s’ajoutent aux doses distribuées aux Directions de la santé à travers le territoire national.