Suite à la baisse considérable du nombre d’infections confirmé par le bilan quotidien du ministère de la Santé ainsi que par la plupart des médecins, les débats tournent maintenant autour de l’élargissement de la campagne de vaccination aux enfants et aux femmes enceinte ainsi que l’éventuelle apparition de la quatrième vague.
Nos confrères du quotidien national Echorouk ont relayé ce mercredi 15 septembre les déclarations du Professeur Kamel Sanhadji, directeur de l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Le spécialiste a annoncé « qu’on doit s’attendre à une quatrième vague pendant l’automne, mais qui sera beaucoup moins virulente en raison de la disponibilité du vaccin ».
À propos de ce dernier, Pr Senhadji a rassuré que le vaccin qui sera produit en Algérie dans les prochains jours est totalement similaire à celui qui provient de la Chine, tout en ajoutant que « cette production locale s’effectuera en collaboration avec des experts chinois ».
Quant à l’épineuse question de la vaccination de la population infantile, le directeur de l’Agence nationale de sécurité sanitaire a confié, selon le journal Echorouk que « l’Algérie optera pour la vaccination des nourrissons, enfants ainsi que les femmes enceintes une fois que les études scientifiques en la matière seront achevé, afin d’assurer le vaccin adéquat ».
L’élargissement de la vaccination des enfants et femmes enceintes taraude les esprits
Les sujets relatifs à la vaccination n’en finissent pas. Après l’importation de quantités suffisantes de doses, la participation des pharmacies d’officine et l’implication des enseignants et étudiants, place maintenant à la vaccination des enfants de moins de 12 ans. Outre cette catégorie de la société, les femmes enceintes sont aussi objet d’étude et de recherche scientifique relatives à la vaccination.
Hormis Pr Senhadji, un autre spécialiste est en faveur de cette proposition. Il s’agit en effet du Pr Redha Djidjik, chef service du laboratoire d’immunologie au CHU de Béni Messous qui a affirmé dans une déclaration à la radio nationale que la vaccination des enfants est une nécessité.
Selon lui, cette catégorie constitue un facteur très important de transmission du virus, autrement dit « on ne vaccine pas pour l’intérêt de l’enfant, mais pour l’intérêt collectif ». Alors quand est-ce que les autorités sanitaires en Algérie trancheront sur cette question ?