Avec l’approche de la rentrée scolaire, les appréhensions des spécialistes quant à la recrudescence de l’épidémie du coronavirus se font déjà ressentir. Par conséquent, la vaccination des enfants plus de 12 ans contre le Covid-19 est désormais considérée comme la solution la plus adéquate.
Parallèlement avec l’augmentation de la cadence de vaccination pour une rentrée sociale plus sûre, le président de l’Ordre des médecins et membre du Comité scientifique Dr Mohammed Bekkat Berkani préconise également la vaccination des enfants de plus de 12 ans.
Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le spécialiste affirme que « les enfants sont concernés par la vaccination, probablement à partir de l’âge de 12 ans », d’autant qu’ils courent « un grand danger notamment avec l’apparition du variant Delta ». À ce propos, il souligne que « plusieurs études ont prouvé que les enfants sont touchés par le Covid-19 et il y a même de cas très graves ».
D’ailleurs, le membre du comité scientifique estime qu’à « l’âge de 12 ans, il est nécessaire de vacciner les enfants. Il ne faut pas que l’Algérie soit en reste, il faut que nous protégions nos enfants ».
« Il faut expliquer aux parents le danger qu’encourent leurs enfants »
Or, le même intervenant préconise l’établissement d’un plan d’autant « que nous n’avons pas encore terminé la vaccination des adultes ». Ce qui fait que, selon lui, « il faut commencer à prévoir celle des moins de 18 ans et expliquer aux parents le danger qu’encourent leurs enfants ».
Cependant, l’invité de la Radio rappelle que la vaccination des enfants reste tributaire des parents, ce qui nécessite de leur expliquer la démarche des pouvoirs publics. Dans le même sillage, Dr Berkani précise que cette démarche nécessite également « une vaccination de masse et non pas de manière individuelle ».
Selon lui, « il faut vacciner des classes entières sur place », d’où la nécessité d’élaboration de plans. En outre, il ajoute que « les enfants de plus de 12 ans nécessitent également deux doses de vaccin ». Mais, ajoute-t-il, « il faut commencer par vacciner les enseignants », préconisant dans ce sens « une obligation administrative ».