Vaccination, Omicron, variant BA.2 : les précisions du Dr Derrar

Vaccination, Omicron, variant BA.2 : les précisions du Dr Derrar

La 4e vague du coronavirus que traverse l’Algérie est caractérisée par la propagation du variant Omicron. Alors que les chiffres des contaminations explosent, la vaccination contre l’épidémie reste toujours à la traine, malgré les multiples appels des spécialistes.

Intervenant ce dimanche sur les ondes de la Radio nationale, le Directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie souligne que malgré la baisse relative du nombre des contaminations ces derniers jours, « la situation demeure encore dangereuse ». Selon lui, la recrudescence peut survenir à tout moment si on ne respecte pas le protocole sanitaire.

À ce propos, le même responsable fait le point sur la campagne de vaccination qui reste encore loin des attentes. En effet, il indique que « 90% des cas enregistrés et admis en soins intensifs ne sont pas vaccinés », rappelant que « la vaccination reste le seul moyen pour endiguer la propagation de l’épidémie ».

Efficacité de la vaccination sur Omicron

Concernant l’efficacité des vaccins contre le variant Omicron, l’intervenant explique « que la durée de résistance du virus dans le corps des patients vaccinés est courte. La période de convalescence l’est également comparativement avec les personnes non vaccinées ». Ces derniers ont besoin d’environ 10 jours pour se rétablir, a-t-il ajouté.

Faisant le point sur la vaccination en Algérie, le DG de l’IPA annonce que « le taux de vaccination a atteint 32% », ce qui est très faible d’autant plus que l’objectif actuel table sur un « taux de 60%. Ce qui devra permettre à l’Algérie d’être dans une situation sanitaire confortable ».

À propos du nouveau variant en circulation, l’invité de la Radio affirme qu’on ne peut pas « considérer Omicron comme une grippe sévère, comme le pensent certains. Car il s’agit bel et bien d’un virus ». Et « on ne peut pas prédire les changements qui se produiront et les complications qu’il peut entrainer sur le corps humain ».

Des cas du sous-variant BA.2 détectés en Algérie

Le DG de l’IPA, a annoncé ce dimanche la détection de plusieurs cas du sous-variant BA.2 du coronavirus. Or, il rassure que l’apparition de ce nouveau variant ne doit pas inquiéter, mais doit plutôt inciter à plus de vigilance et au respect des mesures de prévention.

Ce variant d’Omicron se propage actuellement dans plusieurs autres pays tels que le Danemark, l’Afrique du Sud, les États-Unis et des pays de l’Asie. Selon l’intervenant, les personnes contaminées par Omicron peuvent attraper le BA.2, car l’immunité acquise contre Omicron n’est pas suffisante contre cette nouvelle mutation.

Or, il explique qu’il n’est pas plus dangereux que la souche initiale du variant Omicron, mais il est rapidement transmissible. Concernant le nombre de cas détectés en Algérie, le même responsable souligne qu’il sera communiqué prochainement.