Les quatre vaccins contre le coronavirus disponible en Algérie ont démontré une efficacité immunitaire assez satisfaisante, selon les résultats préliminaires d’une étude menée au CHU de Béni Messous.
Les résultats préliminaires de l’étude menée au CHU Béni Messous, sur les quatre vaccins utilisés en Algérie, à savoir le vaccin russe SputnikV, les Chinois Sinopharm et Sinovac et le britannique AstraZeneca, ont démontré une immunitaire satisfaisante.
Selon l’étude citée par le quotidien El Watan, les vaccins contre le coronavirus, utilisés en Algérie « ont fourni une réponse immunitaire satisfaisante pour chaque type de vaccins ». Par conséquent, cela pourra constituer « une protection contre la Covid-19 », selon la même source.
Il s’agit d’une étude qui concerne un échantillon parmi des personnes vaccinées, du milieu hospitalier. Des sérologies ont été proposées avant et après la vaccination, aux personnes vaccinées objet de cette étude.
Une fois les résultats définitifs de l’étude, initiée par les équipes des services d’immunologie, de l’épidémiologie et de médecine préventive du CHU de Beni Messous, validés, elle pourra être publiée à l’échelle internationale, ajoute encore le même journal.
« Forte affluence des citoyens à la vaccination », ministère de la Santé
Avec la recrudescence inquiétante de l’épidémie du coronavirus en Algérie, le ministère de la Santé a noté, vers la fin de la semaine écoulée, une forte affluence des citoyens à la vaccination.
Selon la même source, la tutelle « a procédé la semaine dernière, après la réception d’un nombre important de vaccins, à l’ouverture de toutes les structures sanitaires à travers le pays et à l’installation de tentes au niveau des places publiques dans le cadre de la vaccination contre la pandémie ».
Ainsi, et après avoir affiché auparavant une réticence aux vaccins, les citoyens ont exprimé leur satisfaction de cette opération de vaccination. Selon la directrice générale du Centre national de pharmacovigilance, ce dernier « n’a enregistré aucun effet secondaire grave sur la santé publique ».