La vaccination contre le coronavirus avance à grands pas dans les pays développés, mais en Afrique elle avance au compte-gouttes, ce qui inquiète l’Organisation mondiale de la santé.
Lors de sa dernière visite en Hongrie, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est exprimé sur les risques des variants de coronavirus. Il a également réitéré son alerte sur la lenteur de la campagne de vaccination anti-covid dans les pays pauvre.
Réitérant son appel à un moratoire sur les doses de rappel des vaccins contre le coronavirus, le patron de l’OMS a estimé que la priorité actuelle n’est pas d’administrer une troisième dose, mais d’augmenter la couverture vaccinale des pays pauvres.
« Des variants plus puissants pourraient émerger », alerte l’OMS
Pour le directeur général de l’OMS, la circulation du virus dans les pays à faible taux de vaccination pourrait faire émerger de nouvelles souches de covid-19 plus puissantes.
« Le virus aura la possibilité de circuler dans les pays à faible couverture vaccinale et le variant delta pourrait évoluer davantage et être encore plus virulent. Des variants plus puissants pourraient aussi émerger », a expliqué Tedros Adhanom Ghebreyesus.
« C’est pourquoi, au lieu de passer dès maintenant aux doses de rappel, il serait préférable de partager ces doses avec d’autres pays afin que ces derniers puissent augmenter leur couverture vaccinale« , a-t-il ajouté.
À noter que le taux de vaccination moyen en Afrique est estimée à seulement 2 %, selon les derniers chiffres de l’OMS, alors que plus de 4,8 milliards de doses ont été livrées dans le monde.