La Direction de la santé de la population et de la réforme hospitalière de la wilaya de Tipaza a pris des mesures préventives « stictes » pour entourer et contenir la propagation de la souche indienne (B.1.617) après que six cas ont été détectés pour la première fois dans la wilaya, selon la direction locale du secteur.
Selon le directeur de la santé de la wilaya de Tipaza, Mohamed Bourahla, des équipes médicales ont été recrutées pour mener des enquêtes épidémiologiques approfondies, à proximité des sujets infectés.
En outre, les personnes qui étaient en contact direct avec le premier cas positif du variant indien ont été soumises à une quarantaine obligatoire.
Les enquêtes épidémiologiques et analyses médicales ont inclus 60 personnes qui ont toutes effectué des analyses de laboratoire médical tout en les soumettant à une quarantaine à domicile, tandis que les cas confirmés ont été isolés et soumis à un suivi médical périodique par une équipe médicale spécialisée, selon les éclaircissements du directeur.
Dans ce contexte, le Directeur de la Santé a confirmé la stabilité de l’état de santé des six cas infectés par le variant indien, mais en même temps il a exprimé ses inquiétudes quant aux répercussions d’un laxisme flagrant constaté chez les citoyens, concernant le respect des mesures préventives, à savoir le port de masque et la distanciation physique.
06 cas du variant indien détectés pour la première fois en Algérie
Pour rappel, après le variant nigérian (B.1.525) et le variant britannique (B.1.1.7), le variant indien (B.1.617) du nouveau Coronavirus a fait son apparition en Algérie.
06 cas du variant indien de la Covid-19 ont été détectés pour la première fois en Algérie, depuis le début de la pandémie.
Les six cas ont été tous détectés dans la wilaya de Tipasa, tandis que l’Institut Pasteur d’Algérie indique que « ce variant détecté en Algérie est de sous-type 2, qui comporte des différences par rapport au mutant Hybride circulant actuellement en Inde (Absence de la mutation E484K).
“Ce variant est classé par l’OMS comme ‘variant à suivre’, après les variants dits ‘préoccupants’, à savoir les variants Britannique, Sud-Africain et Brésilien”, lit-on dans le même communiqué.