Les craintes quant à une propagation imminente du nouveau variant du coronavirus, découvert en Afrique du Sud, ont déjà leur impact sur les prix du pétrole. Lors de la clôture d’hier vendredi, les cours ont connu leur pire journée de l’année 2021.
En effet, les cours de l’or noir sont tombés à leurs plus bas niveaux en plus de deux mois alors que la nouvelle souche Covid-19 a fait craindre un ralentissement de la demande alors que l’offre augmente.
À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord (le baril de référence pour le pétrole algérien, le « Sahara Blend »), pour livraison en janvier également, a cédé 11,55% vendredi, pour clôturer à 72,72 dollars.
Pour ce qui est du baril américain de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en janvier, il a perdu 13,06% pour finir à New York, à 68,15 dollars. Il s’agit de la pire journée du contrat depuis avril 2020.
Il convient de noter que les deux barils ont enregistré leur cinquième semaine consécutive de pertes pour la plus longue séquence de baisses hebdomadaires depuis mars 2020.
Une conséquence directe à l’apparition du variant Omicron
Cette situation est directement liée à la découverte, en Afrique du Sud, d’un nouveau variant du coronavirus. Initialement appelé B.1.1.529, il a été baptisé Omicron vendredi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui l’a qualifié de « préoccupant ».
Ainsi, force est de constater que les craintes quant à la propagation de ce nouveau variant pèsent déjà sur le monde. En effet, plusieurs pays européens et les États-Unis ont suspendu vendredi les vols en provenance d’Afrique australe pour tenter d’endiguer ou de ralentir la progression de l’Omicron.
Plusieurs sources médiatiques rapportent que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ainsi que leurs alliés de l’OPEP+ envisagent déjà de modifier leur calendrier de production en réaction à la découverte de cette nouvelle variante.