C’est au moment où la population a délaissé les mesures sanitaires et s’est détournée de la vaccination, que le variant Omicron menace de causer un véritable Tsunami en Algérie. Bien que moins dangereux que le Delta, personne ne peut prédire avec exactitude l’impact qu’aura cette nouvelle souche, qui va finir par dominer, en Afrique du Nord.
Lors de son passage sur les ondes de Radio Sétif, le médecin spécialiste en épidémiologie et médecine préventive de l’hôpital Saroub Khathir d’El-Eulma à Sétif, le Dr Nekkaa Toufik, confie, que pour le moment, la majorité des cas de contamination à la Covid-19 recensés en Algérie concernent le variant Delta.
Toutefois, le spectre du variant Omicron n’est jamais loin, laisse entendre le même intervenant. Le Dr Nekkaa déclare que « selon les expériences des trois précédentes vagues, l’entrée du variant Omicron est prévue d’ici à 3 ou 4 semaines ». Il ajoute toutefois que « personne n’est à l’abri d’une quatrième vague et nul ne peut prédire ses dangers ».
Un variant avec moins de dangers ?
Toujours selon le même intervenant, « le variant Omicron se propage plus vite, mais il est moins dangereux » que les autres souches de la Covid-19. Il explique toutefois que « tout le monde doit être conscient de la dangerosité de ce variant et être prêt à l’affronter ». Le spécialiste invite les citoyens à aller se faire vacciner, et à profiter du temps qui reste avant le pic épidémiologique.
« Il est possible que le nombre d’infections par Omicron soit élevé, mais nous ne pouvons pas connaître ou prédire le nombre des cas de personnes dont l’état de santé est faible, en particulier celles qui souffrent de maladies chroniques », met en garde le spécialiste.
Le Dr Nekkaa estime que l’Algérie est prête « pour vivre avec le nouveau variant » si toutefois les moyens sont de la partie, notamment les médicaments, souligne-t-il. L’Oxygène, confie-t-il est maintenant assez disponible au niveau des hôpitaux, notamment a Sétif.