Les contaminations au coronavirus repartent à la hausse dans le monde, dont l’Europe où les premiers cas du nouveau variant Omicron, jugé préoccupant par l’OMS, se multiplient. Face à cette situation, l’Algérie va-t-elle vers de nouvelles restrictions sanitaires ?
Alors que les pays voisins se précipitent à refermer leurs frontières, l’Algérie joue la carte de « la vaccination », mais aussi du pass sanitaire.
Avec seulement 11 millions de vaccinés (25% de la population), le pays pourrait se diriger vers l’obligation vaccinale ; une « possibilité » évoquée ce mardi par le gouvernement dans communiqué annonçant la reconduction de la levée du confinement.
« Les pouvoirs publics pourraient être amenés à édicter des mesures sanitaires adaptées à l’évolution de la situation épidémiologique, notamment en matière d’obligation vaccinale et d’extension du passe-sanitaire à certaines activités », lit-on dans le communiqué du gouvernement.
Obligation vaccinale : Tebboune va-t-il revenir sur sa décision ?
Il convient de rappeler que le président Abdelmadjid Tebboune avait, en octobre dernier, exclut le recours de l’Algérie à l’obligation vaccinale. Il avait même estimé cette mesure ne servait à rien. « L’obligation vaccinale ne sert à rien (…) La vaccination demeure un acte technique et médical« , avait-il déclaré lors d’une rencontre avec des représentants de médias nationaux.
Face aux risques du variant Omicron et de la quatrième vague, le président Tebboune va-t-il se raviser ? La vaccination sera-t-elle obligatoire pour tous les adultes ? Selon nos sources, le gouvernement envisagerait de rendre le vaccin obligatoire pour certains secteurs, dont celui de la santé.
En attendant les nouvelles mesures, les hôpitaux des grandes villes commencent petit à petit à se remplir de nouveau avec des patients covid et la courbe d’une quatrième vague commencent à se dessiner « en interne ».