Les craintes quant au nouveau variant du coronavirus Omicron jettent leur poids sur le marché pétrolier. Après une légère amélioration, les prix de l’or noir ont de nouveau chuté, pour cause des inquiétudes pesant sur la demande.
Ce lundi matin vers 09 h 00 le prix du baril de Brent de la mer du Nord (référence pour le pétrole algérien) pour livraison du mois de février a perdu 4,22% pour finir à 70,42 dollars. Pour ce qui est du baril américain du WTI pour le mois de janvier, il a perdu pas moins de 4,46 dollars pour s’établir à 67,70 dollars.
Un peu plutôt dans la matinée, les contrats de ces deux barils avaient perdu 5% de leurs valeurs par rapport à la clôture d’hier. Cette situation revient essentiellement aux craintes quant à la demande du brut suite à la menace du variant Omicron du coronavirus.
Pour l’analyste Stephen Brennock les craintes sur l’évolution de la demande de brut « comptent de nouveau parmi les premières préoccupations des investisseurs avec la multiplication des cas du variant Omicron du Covid-19 ».
« Les investisseurs n’ont d’autre choix que de vendre leur pétrole »
En effet, la grande vitesse de circulation de ce nouveau variant entraine déjà des mesures plus strictes et des restrictions aux déplacements dans plusieurs pays. Face à cette situation épidémiologique incertaine, des experts en la matière affirment que les investisseurs n’ont donc guère d’autre choix que de vendre leur pétrole.
Il convient de noter que cette nouvelle chute des prix de l’or noir sur le marché mondial intervient au lendemain d’une prévision optimiste avancée par la Banque américaine Goldman Sachs.
Selon le responsable de recherche énergétique auprès de cette institution financière, la demande mondiale de pétrole devra connaitre un pic en 2022. Une hausse qui va se poursuivre également en 2023. Ainsi, ce même responsable prévoyant que cette prévision, si elle se concrétise, va porter le prix du baril au-dessus des 100 dollars américains.