Pr Kamel Djenouhat, président de la Société algérienne d’immunologie et chef de service du laboratoire central EPH Rouiba, a déclaré que la souche nigériane est la menace la plus dangereuse pour nous actuellement en raison de sa large propagation rapide.
Le professeur Kamel Djenouhat a confirmé, lors de son passage sur les ondes de la radio régionale Sétif, qu’une étude britannique a révélé que le taux de mortalité de la souche nigériane atteint 4,5, soit le pourcentage le plus élevé jamais enregistré.
À cet égard, le porte-parole s’est dit préoccupé par la situation épidémiologique dans le pays, d’autant plus que les chiffres ont commencé à augmenter, s’attendant à une troisième vague si la complaisance persiste et si les mesures préventives ne sont pas respectées.
« Nous sommes au début de la recrudescence des chiffres. Le temps n’est pas de notre côté. Nous pouvons contrôler la situation et éviter la troisième vague avec des mesures préventives », a-t-il ajouté.
Plusieurs wilayas touchées
L’invité de la radio a révélé que les wilayas de Tabbesa, El Oued et Ouargla sont les plus touchées par ces nouveaux variants, qui affectent toutes les tranches d’âge.
Il a expliqué que ses services sont en train de mener une étude pour déterminer si les personnes actuellement infectées par la nouvelle souche avaient déjà été contaminées.
L’intervenant a fait savoir qu’une étude a été engagée en Algérie dont les résultats seront connus dans les prochains jours.
« Nous n’avons que l’Institut Pasteur qui peut détecter ces nouveaux variants, et il n’est dobc pas possible de détecter tous les cas à en Algérie », a déclaré le porte-parole.