Après la COVID-19 c’est la variole des singes qui s’invite peu à peu dans les différents pays.
La variole du singe est une maladie infectieuse causée par un virus transmis par des animaux infectés.
Même si l’apparition de cette maladie se fait rare, elle est déjà présente dans des régions d’Afrique centrale et occidentale, près des forêts tropicales humideS mais cette fois le monde entier est concerné. Dans le lot, huit pays africains ont déjà enregistré des cas conformes de Monkeypox.
Lors d’un briefing en ligne effectué ce jeudi 16 juin 2022, Matshidiso Moeti la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique a apporté quelques détails.
En effet, elle a affirmé que huit pays étaient touchés tandis que d’autres enregistrent des cas suspects. Ces huit pays sont : le Maroc, le Ghana, le Nigeria, la République démocratique du Congo (RDC), la Centrafrique, le Bénin, le Cameroun et le Congo.
D’autres pays comme l’Éthiopie, la Guinée, le Liberia, le Mozambique, la Sierra Leone, le Soudan et l’Ouganda ont quant à eux enregistré des cas suspects de variole du songe alors que ces pays n’ont aucun antécédent.
Monkeypox : quels sont les chiffres mondiaux ?
Les cas de Monkeypox sont en continuelle hausse même si les risques d’une épidémie mondiale restent encore minimes. La responsable a d’ailleurs indiqué lors de ce briefing qu’environ 1.900 cas qui ont été confirmés dans 39 pays à travers le monde.
Les responsables fédéraux aux États Unis ont affirmé que cette épidémie est provoquée par des individus qui voyagent à l’étranger.
La vaccination contre la Moneypox est elle nécessaire ?
La directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé a affirmé que l’organisme ne conseillait pas de vaccination de masse à ce stade.
Néanmoins, le continent africains doit rester « prêt si le besoin se fait sentir ».
C’est dans ce cadre, que l’Union européenne vient de signer un contrat pour l’achat de plus de 100 000 doses de vaccins contre la variole du singe.