Le directeur de l’Institut Pasteur en Algérie (IPA), Faouzi Derrar, a confirmé qu’aucune infection par le virus de la « variole du singe » n’a été enregistrée en Algérie jusqu’à présent. Et ce, selon les statistiques de l’institut et les services hospitaliers répartis dans tout le pays.
Lors de son intervention en tant qu’invité sur le forum « Yawmiyate Echaab », ce mardi 31 mai 2022, Derrar a d’abord expliqué que l’épidémie n’est pas nouvelle, d’ailleurs, de nombreux pays africains avaient enregistré des cas de la variole du singe. De plus, on estime que l’évaluation de l’efficacité des vaccins prend un temps considérable.
Par la suite, le directeur de l’Institut Pasteur a indiqué la difficulté à diagnostiquer le virus. La difficulté de détection est due au fait que des virus similaires à celui-ci, soient aussi présents. Par conséquent, le jugement sur sa présence en Algérie est directement lié aux rapports médicaux que l’IPA reçoit de la part des services de santé des 58 wilayas .
Enfin, Derrar a confirmé la disponibilité de l‘Institut Pasteur d’Algérie à affronter toute urgence. Comme il l’a fait sur les dispositifs de détection de cette maladie, en assurant l’acquisition de certains équipements pour diagnostiquer les infections par ce virus, similaire à la PCR. Si ce dernier venait à apparaître en Algérie.
Qu’a dit Benbouzid à propos de la présence de la variole du singe en Algérie ?
Ce samedi 28 mai 2022, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a indiqué qu’il n’y a pas suffisamment d’informations sur la variole du singe. Mais aussi que les lectures du secteur à ce sujet se poursuivent.
Le ministre de la santé a réitéré qu’il n’y a pas d’infection à la variole du singe, ni à Oran ni dans aucune région d’Algérie. Il a aussi ajouté, que la maladie était dangereuse dans le passé, mais qu’elle a été complètement éliminée dans les années 80. Ce qui a nécessité le retrait du vaccin contre la variole du singe.
Benbouzid n’a pas hésité à déclarer que s’il entre en Algérie et se propage largement, la vaccination sera utilisée. Il a expliqué qu’il n’y a pas de procédures spéciales et que le personnel médical est prêt et disponible pour protéger les citoyens.