L’Algérie a mis en place un plan de prévention pour éviter l’apparition de cas de variole du singe sur son territoire.
Le directeur général de l’Institut supérieur de santé publique, le professeur Abderrazak Bouamra, a affirmé à la radio que, pour le moment, aucun cas suspect n’a été signalé dans le pays. Il a cependant souligné l’importance de bien comprendre les caractéristiques du virus pour mieux s’en protéger.
Une expérience et une coordination essentielles
Selon le professeur, l’Algérie bénéficie d’une expérience solide dans la gestion des épidémies. Il a également mentionné la nécessité de renforcer la réponse nationale pour lutter contre la variole du singe, qui touche actuellement plusieurs pays en Afrique et en Europe.
En outre, une coordination étroite entre le ministère de la Santé et le ministère de l’Intérieur a été mise en place pour garantir l’efficacité des mesures préventives et protéger la santé publique.
La variole du singe : Qu’est-ce que c’est ?
La variole du singe est une maladie virale rare, principalement transmise aux humains par des animaux sauvages tels que les rongeurs et les primates.
Le virus appartient à la même famille que celui de la variole, mais il est généralement moins dangereux. Les symptômes incluent de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, et des ganglions lymphatiques enflés.
Après quelques jours, une éruption cutanée apparaît, souvent sur le visage, puis se propage à d’autres parties du corps. La plupart des cas sont bénins, mais des complications peuvent survenir, notamment chez les personnes immunodéprimées.
Le virus se transmet principalement par contact direct avec le sang, les fluides corporels ou les lésions cutanées d’un animal ou d’une personne infectée.
Bien que la transmission interhumaine soit possible, elle reste limitée, ce qui réduit le risque d’épidémie majeure. Cependant, la vigilance reste de mise, en particulier dans les régions où la maladie a été détectée.