Après deux années à vivre avec la pandémie de la Covid-19, depuis quelques jours les réseaux sociaux sont en ébullition devant l’apparition d’un nouveau virus, la variole du singe, qui est principalement connue en Afrique, mais quelques dizaines de cas ont été signalés et confirmés en Europe par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Hier, dimanche 22 mai 2022, après apparition d’un premier cas en Europe, détecté depuis le 7 mai dernier, l’Institut Pasteur d’Algérie a publié une note d’information sur son site internet. Dans cette dernière, l’IPA définit « La variole du singe ou « Monkeypox » comme une maladie rare causée par une infection due au virus de la variole du singe qui appartient au genre Orthopoxvirus de la famille des Poxviridae. Le genre Orthopoxvirus comprend également le virus de la variole (qui cause la variole), le virus de la vaccine (utilisé dans le vaccin contre la variole) et le virus de la variole bovine. »
Les symptômes de la variole du singe
Toujours selon l’Institut Pasteur, les symptômes principaux de cette maladie sont des éruptions cutanées sous forme de pustules, et un enflement des ganglions lymphatiques.
Les modes de transmissions sont définis comme suit par la note publiée sur le site de l’Institut Pasteur d’Algérie : « La transmission du virus se produit lorsqu’une personne entre en contact avec le virus provenant d’un animal, d’un être humain ou de matériaux contaminés par le virus. Le virus pénètre dans l’organisme par une lésion de la peau (même non visible), des voies respiratoires ou des muqueuses (yeux, nez ou bouche). La transmission de l’animal à l’homme peut se faire par morsure ou griffure, par la préparation de viande de brousse, par contact direct avec des fluides corporels ou du matériel de lésion ou par contact indirect avec du matériel contaminé, par exemple par une literie contaminée. »
Pour la transmission interhumaine, elle est produite principalement par de grosses gouttelettes respiratoires. Ces dernières ne peuvent pas se déplacer à plus de quelques mètres. Les autres modes de transmission interhumaine comprennent le contact direct avec les liquides organiques et le contact indirect avec le matériel souillé, par exemple par des vêtements ou du linge de maison contaminés. Toujours selon ce qui a été rapporté par l’IPA.
Recommandations préventives de l’IPA
Pour ce qui est de la prévention, l’Institut Pasteur recommande les mêmes gestes barrières que pour la Covid-19, « port du masque dans les lieux fermés peuplés, lavage des mains, distanciation sociale et autres. » mais aussi le maintien d’une distance d’un mètre avec les autres personnes, surtout si elles toussent, éternuent ou présentent de la fièvre.
Dans sa note l’IPA recommande aussi « d’éviter tout contact avec les animaux susceptibles d’héberger le virus ; éviter tout contact avec des matériaux, comme la litière, qui ont été en contact avec un animal malade ; isoler les patients infectés des autres personnes qui pourraient être à risque d’infection ; adopter une bonne hygiène des mains après un contact avec des animaux ou des humains infectés ». Mais aussi l’utilisation d’équipements de protection individuelle (EPI) lorsque vous vous occupez des patients.