Depuis quelques semaines maintenant, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a annoncé l’apparition de la Variole du singe (Monkeypox), dans plusieurs pays du monde. C’est hier, que l’organisation a annoncé qu’une réunion du Comité d’urgence de l’OMS devait se réunir ce samedi 23 juillet 2022, pour définir si oui ou non, le haut niveau d’alerte allait être déclencher pour ce virus.
Et finalement l’Organisation Mondiale de la Santé a déclenché, son plus haut niveau d’alerte pour tenter de juguler la flambée de variole du singe, qui a touché plus de 17.000 personnes dans 74 pays, a annoncé son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, assuré lors d’un point presse, qui s’est déroulé suite à la réunion du Comité d’urgence de l’OMS, en disant que : « Le risque lié à la variole du singe est modéré globalement dans toutes les régions, sauf en Europe, où nous estimons que le risque est haut ». Avant de rajouter : « Il y a également un risque clair d’étendue à l’internationale, bien que le risque d’interférence avec le trafic international reste bas pour l’instant. »
La décision de déclencher le niveau maximal d’alerte prise par le DG de l’OMS
Le Comité d’urgence pour la variole du singe est composé de 16 personnes, à leur tête le Dr Jean-Marie Okwo-Bele, ancien directeur des vaccins et de l’immunisation à l’OMS et qui est originaire de République démocratique du Congo, un des pays où la maladie est endémique. Basée sur les recommandations d’un comité regroupant virologues, vaccinologues, épidémiologistes et autres experts de la lutte contre les maladies de premier plan. La décision d’élever le niveau d’alerte est revenue au directeur général de l’OMS.
Ce niveau d’alerte est décidé lors de situations « graves, soudaines, inhabituelles ou inattendues », dont la propagation constitue un « risque pour la santé publique dans d’autres États » et qui peut nécessiter « une action internationale coordonnée ».