La situation kafkaïenne qui prévaut depuis le mois d’avril au port de Djendjen (Jijel) et Mostaganem, suite à la mise en œuvre du cahier des charges des concessionnaires automobiles, connaîtra une issue dans les prochains jours. C’est Abdeslam Bouchouareb, ministre de l’Industrie et de Mines qui l’a déclaré jeudi en marge d’une séance de questions orales au Conseil de la nation. « Il ne s’agit pas de véhicules bloqués (au niveau des ports). Il y a, plutôt, une procédure qui a été mise en place pour les libérer. Tout cela va connaître une issue dans les prochains jours », a-t-il souligné.
Le ministre a tenu à préciser que cette situation concernait un infime nombre de véhicules commandés avant le 15 avril (date de l’entrée en vigueur du nouveau cahier des charges) et dont le paiement a été effectué par une lettre de crédit mais surtout par des remises documentaires (remdoc). « Pour chaque moyen de paiement, nous allons adopter un mécanisme pour finaliser la procédure d’importation et libérer ces véhicules », a ajouté M. Bouchouareb.
Il s’agit également des véhicules commandés par les pouvoirs publics dans le cadre des marchés publics, selon le ministre qui explique cette situation par la « période de transition » nécessaire pour la mise en oeuvre totale de la nouvelle réglementation régissant l’importation des véhicules neufs. « Il reste un nombre insignifiant par rapport à l’ampleur du volume des importations qui sont en cours de règlement », a-t-il affirmé.
Le nombre de véhicules actuellement bloqués est estimé à 4.000 unités qui sont actuellement aux ports de Jijel et Mostagnem, selon des sources du ministère de l’industrie. Par ailleurs, M. Bouchouareb a fait savoir que son département ministériel se penche, actuellement, avec d’autres ministères dont celui du commerce, sur les mécanismes de mise en œuvre des licences d’importation des véhicules, précisant que ces importations ont été plafonnées à 400.000 unités par an, tel qu’avancé par le ministère du Commerce.