Une nouvelle mode s’est installée sur le marché algérien ; celle des vêtements en vente au kilo. Une pratique où chacun y trouve son compte et qui fait de plus en plus parler, surtout sur les réseaux sociaux. Ainsi, des stocks de vêtements venus de l’étranger sont « liquidés » à des prix cassés, et le consommateur algérien en redemande. Quel est le secret derrière ces prix avantageux et ce mode de vente qui sort du lot ? Le marché conventionnel en sera-t-il impacté ?
La vente de vêtements au kilo en Algérie, bon plan ou arnaque ?
En faisant un tour sur les réseaux sociaux, notamment pendant la période pré-Aïd, ce sont des dizaines de commerces proposant la vente au kilo que vous trouverez. Un nouveau concept qui en laisse plus d’un perplexe. En effet, en vendant au kilo plutôt qu’à l’article, les commerçants se permettent de proposer des prix concurrentiels par rapport à leurs homologues appliquant la méthode conventionnelle. Au-delà des inquiétudes de certains, cette pratique ravit les Algériens, qui peuvent s’offrir ainsi quantité de nouvelles pièces pour une fraction du coût total. Dans le lot, ce sont surtout les parents qui y trouvent leur compte, car ces boutiques proposent un large choix de vêtements pour enfants de tout âge.
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Si la plupart des enseignes proposent des vêtements de qualité normale, certains se permettent même des pièces de marques européennes. Du Zara, Bershka ou encore, Pull & Bear, on trouve de tout chez certains, toujours à des prix avantageux.
Des prix concurrentiels pour les vêtements au kilo, quel est le secret ?
Chemisier à 1500 DA, jupe à 1300 DA, et pantalon à moins de 2000 DA, des tarifs qui attirent les bourses moyennes. Le secret derrière ces prix concurrentiels résiderait dans la décadence du marché européen suite à la crise économique mondiale.
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Ainsi, les grandes enseignes bradent leurs marchandises, et les investisseurs algériens sautent sur l’occasion. Une bonne affaire qui fait le bonheur des ménages à revenus modérés, mais dont la pérennité reste incertaine.