Jeff Bezos, Elon Musk ou encore Richard Branson, les patrons respectifs d’Amazon, de Tesla et de Virgin, caressent tous le rêve de proposer des vols suborbitaux et de participer ainsi à l’essor d’un « tourisme spatial ».
Un autre entrepreneur, Richard Branson, a longtemps travaillé à la mise en place de vols spatiaux touristiques. Largement médiatisé, son programme a pourtant subit un coup d’arrêt brutal en 2014 avec l’accident de son prototype SpaceShipTwo et la mort de son pilote.
Face à eux, un autre grand nom de l’industrie high-tech est également impliqué dans l’aventure spatiale depuis des années.
Elon musk, le PDG de Tesla, est à la tête de SpaceX, une entreprise travaillant étroitement avec la NASA et lui fournissant notamment des lanceurs pour du fret à destination de la Station spatiale internationale (ISS). Si SpaceX n’ambitionne pas encore de faire voyager des « touristes » dans l’espace, la société travaille également sur un lanceur réutilisable.
En 2015, son Falcon 9, capable d’aller en orbite et d’atteindre Mach 10 (plus de 10000km/h) a pour la première fois été victime d’une explosion en vol, ne remettant absolument pas en cause son programme. SpaceX ambitionne également, en partenariat avec Google, de mettre en orbite une multitude de satellites permettant de connecter le monde entier à internet.
D’autres projets plus ou moins folkloristes fleurissent, essentiellement aux États-Unis, laissant entendre que des premiers vols dans l’espace pour touristes fortunés sont imminents.
Dans les années 2000, sept personnes ont eu la possibilité de participer à des vols spatiaux, via l’Agence spatiale fédérale russe (FKA), pour plusieurs millions de dollars et sous réserve d’une excellente condition physique.