La directrice générale de l’usine de production d’insuline à Boufarik, Malika Derbal, a récemment annoncé que leur installation avait surpassé sa capacité de production annuelle de 55 millions de stylos d’insuline.
Derbal a également déclaré que l’année prochaine, leur entreprise serait en mesure de satisfaire 99 % de la demande du marché national, ce qui est une étape significative vers la réduction de la dépendance à l’importation. Elle a ajouté : « Nous prévoyons d’exporter nos produits vers des pays africains et européens ». C’est un changement de paradigme, car depuis que cette usine est entrée en phase de production, l’Algérie a cessé d’importer ce type de stylos destinés aux patients diabétiques.
Malika Derbal, la directrice générale de l’usine, a exprimé sa vision ambitieuse. Elle a affirmé que leur objectif est de satisfaire la quasi-totalité de la demande nationale en insuline. La production locale de ces médicaments vitaux garantira l’accès continu aux soins pour les patients diabétiques du pays.
En parallèle, le ministre de l’Industrie, Ali Aoun, a souligné que l’Algérie prévoit de couvrir de 40 à 50 % de sa demande en insuline. De plus, il a révélé que le pays dépensait annuellement 400 millions d’euros pour l’importation de ce médicament vital. Il a annoncé l’ouverture d’une autre usine à la commune de Oued Smar à Alger la semaine prochaine pour soutenir l’usine de Boufarik dans la production de stylos d’insuline.
Le ministre a souligné que l’usine de production de stylos d’insuline est la deuxième plus grande en Algérie, après l’usine de Tizi Ouzou, et la plus importante dans le pays. Il a ajouté que l’entreprise danoise, en partenariat avec l’Algérie, couvre 50 % de la production mondiale de stylos d’insuline.
Un pas de géant pour l’indépendance pharmaceutique en Algérie
Les développements actuels dans l’industrie pharmaceutique algérienne marquent un pas de géant vers l’indépendance et la durabilité. La capacité de production accrue de stylos d’insuline de l’usine de Boufarik est une nouvelle majeure pour l’Algérie, qui était autrefois largement dépendante des importations pour satisfaire les besoins des patients diabétiques.
Le ministre de l’Industrie, Ali Aoun, a souligné l’importance de réduire la dépendance à l’importation en matière d’insuline. Il a déclaré que l’Algérie a dépensé une somme considérable pour l’importation de ce médicament, et il souhaite résoudre ce problème en encourageant la production nationale.
Ali Aoun a annoncé l’ouverture prochaine d’une nouvelle usine à Oued Smar pour soutenir l’usine de Boufarik dans la production de stylos d’insuline. Cette démarche renforcera davantage la capacité de production nationale.