Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a indiqué que le Bureau national de l’alimentation bovine et de l’élevage avicole produira des quantités de viande blanche au prix de 320 dinars le kilogramme.
Le ministre a ajouté, lors d’une conférence de presse en marge de la cérémonie de célébration de la Journée mondiale de l’alimentation, qu’en préparation du mois de Ramadan, un plan d’action a été remis au Conseil Professionnel de l’Elevage Avicole, permettant de définir des prix raisonnables. Cette semaine également, des ordres ont été donnés à l’Office national de l’alimentation du bétail et de l’élevage avicole de mettre sur le marché des quantités de ce produit au prix de 320 dinars le kilogramme.
Concernant la filière viandes rouges, le ministre de l’Agriculture a indiqué que la filière organisera une réunion avec toutes les représentations des fédérations de production de viandes rouges et le Conseil national de la production de viandes rouges. Et à tous les acteurs de demander des solutions possibles. Avec le soutien de l’Etat.
Le ministre dévoile les raisons de la hausse des prix des viandes
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a déclaré que les prix élevés de la viande ne sont pas justifiés. Surtout à la lumière de la stabilité des prix des aliments pour animaux au niveau du marché mondial.
Dans une déclaration à la presse en marge de la célébration de la Journée mondiale de la nutrition, le ministre a souligné la nécessité de réduire le nombre d’intermédiaires sur le marché de la viande pour contrôler les prix.
De plus, le ministre de l’Agriculture a ajouté qu’il fallait réguler le marché de la viande rouge et limiter les intermédiaires, qu’il considère comme « la raison principale de la hausse des prix ».
Dans le même contexte, Henni a aussi révélé que les prix élevés de l’agneau sont dus au grand nombre d’intermédiaires dans les ventes au détail. « La marge bénéficiaire est jusqu’à 800 DA par kilogramme chez le détaillant, par rapport à l’achat chez les éleveurs. »
Enfin, le ministre de l’Agriculture a estimé que la hausse des prix de la viande blanche est injustifiée, surtout avec la stabilité des prix des matières premières, comme le maïs et le soja qui n’ont pas connu de hausse entre mars et octobre. En plus des efforts fournis par l’État, comme l’annulation de la taxe sur la valeur ajoutée pour motiver les aviculteurs. La subvention des prix sur le marché et connecter les investisseurs agricoles à l’électricité.