Viande rouge : Le prix plafonné à 2 500 DA/Kg

Viande rouge : Le prix plafonné à 2 500 DA/Kg

Les consommateurs à travers le pays peuvent s’attendre à une diminution des prix de la viande rouge. En effet, les professionnels de la boucherie seront contraints de revoir leurs tarifs à la baisse suite à la chute significative des prix du bétail local sur les marchés.

Cette mesure intervient dans le cadre d’une campagne nationale d’envergure qui débutera dès aujourd’hui, lundi, sur l’ensemble du territoire. Initiée sous l’autorité du ministre du Commerce intérieur et de la Régulation des Marchés, Tayeb Zitouni, cette opération mobilisera les agents de contrôle pour surveiller de près les prix pratiqués par les bouchers.

Ces derniers ont été pointés du doigt en raison d’une flambée des prix de la viande rouge, atteignant jusqu’à 3 200 DA/Kg, une situation jugée paradoxale au regard de l’effondrement des cours des têtes de bétail.

Face à cette situation, le ministre Zitouni a pris une décision ferme en ordonnant le plafonnement des prix de la viande ovine, fixant un seuil maximal de 2 500 DA/Kg.

Cette nouvelle campagne de contrôle s’inscrit dans la continuité d’une série d’actions lancées récemment par le ministère. L’accent est également mis sur les produits alimentaires importés, souvent périmés ou d’origine inconnue, qui sont proposés à des prix excessifs dans les grandes surfaces commerciales.

Par ailleurs, le ministère du Commerce intérieur et de la Régulation des Marchés a déjoué plusieurs tentatives de spéculation visant à déstabiliser le marché. Des quantités considérables de bananes et de pommes ont été saisies dans le cadre d’une opération qui se poursuit afin de préserver le pouvoir d’achat des Algériens.

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Dans le même élan, une campagne parallèle obligera les cafetiers à réduire le prix du café à 30 dinars la tasse. Cette mesure fait suite au soutien financier accordé par l’État aux importateurs, afin de compenser la hausse des cours internationaux.

Le gouvernement semble déterminé à intensifier sa lutte contre l’inflation, dans un contexte où la stabilité des prix des denrées de base reste une priorité absolue.

Extension des mesures : plafonnement des prix de la banane, de la pomme et de la pomme de terre

Cette campagne de contrôle ne se limite pas à la viande rouge. En effet, la Direction du Commerce de la wilaya d’Alger a publié un communiqué de la plus haute importance à destination de l’ensemble des opérateurs économiques, imposant le plafonnement des prix de plusieurs produits de consommation courante.

Par le biais d’une publication sur sa page Facebook, la direction a rendu obligatoire pour les professionnels l’approvisionnement du marché en diverses denrées dont les prix connaissent une augmentation jugée injustifiée, et ce, en fixant des prix maximums à ne pas dépasser.

Cette décision intervient en application des directives du ministère du Commerce intérieur et de la régulation du marché national.

La Direction du Commerce a ainsi porté à la connaissance de tous les opérateurs économiques concernés l’impératif de se conformer aux prix de vente suivants :

  • Banane : 400 DA/kg
  • Pomme : Entre 350 DA et 450 DA le kilogramme (selon la qualité du produit)
  • Pomme de terre : 100 DA/kg

La Direction du Commerce a tenu à préciser que tout dépassement des prix limites fixés pour les produits susmentionnés entraînera l’application de mesures rigoureuses, incluant la saisie des marchandises en infraction et la fermeture des locaux des contrevenants.

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Cette mesure vise à stabiliser les prix et à protéger le pouvoir d’achat des consommateurs face à la spéculation. Les autorités semblent déterminées à faire respecter ces nouvelles directives pour assurer un approvisionnement régulier du marché à des prix jugés plus équitables.

Alger : une nouvelle réglementation stricte pour les boulangers

La Direction du Commerce de la wilaya d’Alger a également publié un communiqué officiel à destination des boulangers opérant sur son territoire.

La direction a expliqué dans son annonce que tous les boulangers, qu’ils soient inscrits au registre du commerce ou artisans, sont obligés de fournir du pain ordinaire, en permanence.

Elle a insisté sur le fait que cette disponibilité doit être assurée tout au long de la journée, y compris en soirée, ainsi que tous les jours de la semaine.

Le communiqué avertit que “en cas de non-respect de ces instructions, des mesures légales seront prises contre les contrevenants, pouvant aller jusqu’à la fermeture de la boulangerie”.

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Face à la flambée des prix et à des pratiques spéculatives, le gouvernement algérien intensifie ses efforts pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens en imposant des plafonds de prix sur des produits essentiels comme la viande, les fruits, les légumes et le pain, tout en menaçant de sanctions sévères les contrevenants.

Ces mesures énergiques témoignent d’une volonté ferme de réguler le marché et d’assurer un approvisionnement stable à des coûts plus abordables pour les consommateurs à travers le pays.