Didier Vignaud, employé en Algérie par Général Electric Belfort pour superviser le chantier de construction d’une centrale électrique à Hassi R’Mel, a été condamné dimanche, par le tribunal de Laghouat, à un an de prison et 10.000 euros d’amende. Il avait utilisé un petit drone jouet et une caméra Go Pro pour photographier à intervalles réguliers l’état d’avancement de son chantier, rapporte l’Est Républicain.
Selon lui, c’est « à la demande » de son employeur, (qui ne confirme pas), qu’il a commencé à prendre ses vues aériennes du chantier et il serait victime d’une dénonciation de son chef de la sécurité avec lequel il a eu auparavant une confrontation professionnelle à propos d’une « grosse défaillance ».
Didier Vignaud, ingénieur et passionné d’archéologie et d’aéromodélisme, a fait appel et continue de travailler sur le chantier. Une page de soutien sur Facebook ainsi qu’une pétition en ligne à l’adresse du Président de la République et du ministre de l’Intérieur sont apparues en ligne.