Invité de la radio chaine III, Mohammed Laïchoubi, ancien ministre et diplomate algérien, est revenu sur la situation sécuritaire internationale, et sur les questions géopolitiques qui font l’actualité.
Pour celui-ci, le terrorisme islamiste s’est désormais intégré comme un moyen de pression dans les rapports de force opposant les grandes puissances. Chaque partie, dit-il, possède « son terroriste ». Pour étayer ses propos, il cite l’exemple de la Syrie où des pays impliqués prennent le parti de certains groupes rebelles, alors qu’ils tentent d’en réduire d’autres.
« Nous avons par exemple, le groupe Al-Nosra que l’on distingue de celui de Daesh, auquel la Turquie apporte son soutien » explique-t-il, avant d’ajouter« ce qui démontre, que la carte terroriste est en train de s’insérer dans les rapports de force entre certains pays comme la Russie et les États-Unis, en particulier. »