Au cœur du massif du Tassili N’ajjer, se situe l’un des plus mystérieux et énigmatiques endroits au monde. La cité Sefar est la plus grande cité troglodyte au monde. Au néolithique, quand le Sahara n’était pas encore désert, les hommes ont laissé leurs traces grâce à des gravures et des peintures rupestres.
Animaux, cérémonies énigmatiques, scènes de chasse… Aujourd’hui, la cité mystérieuse de Sefar n’a pas encore livré tous ces secrets.
Sefar, un musée à ciel ouvert au cœur du Tassili N’ajjer
Située au Tassili N’ajjer, l’un des trésors de l’Algérie, la cité Sefar a toujours été inhabitée. Ce qui fait d’elle un site privilégié pour les mythes et les légendes. D’ailleurs, c’est ce qui a permis de bâtir sa réputation de la huitième merveille du monde.
Sefar a fait l’objet de plusieurs documentaires et reportages de la part des chercheurs et spécialistes des voyages. Certains chercheurs estiment que son climat en fait d’elle un environnement privilégié pour des espèces d’animaux rares, comme les mouflons et les reptiles.
Le site de Sefar abrite aussi des centaines de milliers de dessins qui témoignent d’une période relativement humide dans le Sahara. Mais pas que. La plus célèbre et ancienne peinture rupestre de l’Afrique du Nord se trouve aussi à Sefar. Il s’agit de celle baptisée « le grand dieu ». Cette dernière se dresse comme une étrange créature d’une hauteur de 1,55 m, dont la forme de la tête et les excroissances de ses bras restent encore un mystère. D’ailleurs, le célèbre explorateur Henri Lhote l’avait qualifié de « l’abominable homme des sables ».
Sefar, un paradis entouré de mystère et de légendes
Si ce site du Tassili N’ajjer est étoffé de mystères, c’est aussi en raison des légendes et des mythes relatés par les Touaregs. En effet, certains disent que Sefar était un royaume pour les Djinns avant l’avènement de l’homme. Tandis que d’autres racontent que les Djinns et les hommes vivaient côte à côte à l’époque. Pour justifier ces théories, les Touaregs citent le plus souvent les peintures rupestres illustrant les djinns et des créatures étranges.
Parmi les croyances qui circulent également dans la région de Djanet, celles qui disent qu’il ne serait possible pour le visiteur de Sefar d’ouvrir les yeux après la pluie qu’après une longue période. Pour tenter de briser le mystère de cette cité, la chaine Echorouk a fait un documentaire captivant, dans lequel elle plonge les téléspectateurs dans les réalités troublantes de cette région du Sahara. Et dévoile les défis auxquels sont confrontés les habitants de cette région.
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