Invité pendant une émission télévisé de la chaine El Bilad TV, Smail Mira, ex-député et maire de Tazmalt, nous parle, de sa façon de voir les choses, sur la réconciliation nationale, le 5 octobre 1988, et, d’un ton spécial, marque des péjorations à propos de Hocine Ait Ahmed et de Ferhat Mhenni. Selon lui, ceux-là sont des éléments qui menacent l’intégralité du pays.
Le fils ainé du martyr de la révolution, Abderrahmane Mira, et avant de passer le chiffon sur la figure emblématique de la révolution et des luttes démocratiques, Hocine Ait Ahmed, et du Président du Gouvernement Provisoire de la Kabylie (GPK), Ferhat Mhenni, il a , toutefois, fait l’éloge d’Ahmed Ouyahia, le soutenant dans son « bon travail » qu’il mène, tant qu’il est « un vrai nationaliste », juste après le moment où il s’est rallié avec le parti du chef de cabinet de la présidence, le RND en l’occurrence, pour travailler au profit de « la nation » prétend-il, et avoue, aussi, qu’il a rencontré personnellement « le frère Madani Mezrag » comme a-t-il insinué.
Mira inflige des accusations très graves sur la personne de Hocine Ait Ahmed, l’accusant de conspirer avec les Etats-Unis d’Amérique contre « son pays ». « Je me dispute depuis longtemps avec le FFS, surtout avec son ex-président Hocine Ait Ahmed qui a demandé aux USA d’intervenir au pays comme il l’a fait en Irak » a-t-il annoncé à cette chaine de télévision. S’agissant du Président du GPK, crée à l’exil par, Ferhat Mhenni, il prétend que ce dernier est « plus dangereux que le frère Madani Mezrag » grommela-t-il. Notamment, il ne laisse ni personne ni parti politique qu’il prétend être leur ennemi juré, accusant même le « FFS et le RCD » d’êtres « racistes ». Et ceux, avant de glorifier le « FLN qui n’a été réanimé que lorsque Bouteflika est arrivé au pouvoir » prône-t-il.