Le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) est une infection qui attaque le système immunitaire. C’est lorsque l’infection au VIH atteint son stade le plus avancé qu’on parle de SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise).
En ciblant les globules blancs, le VIH affaiblit le système immunitaire et, de la sorte, il rend les personnes qui en sont touchées plus susceptibles de contracter des maladies, comme la tuberculose, les infections et certains cancers.
En outre, le VIH se transmet par les liquides corporels (sang, lait maternel, sperme, sécrétions vaginales). Par contre, On ne peut pas contracter le VIH par les contacts corporels comme un baiser, une étreinte ou le partage de nourriture.
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Le VIH se traite par les antirétroviraux (TAR). Mais quand le malade ne reçoit aucun traitement, l’infection peut évoluer, souvent après plusieurs années, vers le SIDA.
VIH/SIDA : les principaux faits en 2023
En 2023, le VIH continue de représenter « un problème majeur de santé publique à l’échelle mondiale ». Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’infection au VIH a coûté la vie jusqu’ici à plus de 40 millions de personnes.
L’OMS estime à 39 millions le nombre d’individus vivant avec le VIH à la fin de 2022, dont plus des deux tiers se trouvent en Afrique. En outre, 630 000 personnes sont mortes de causes liées au VIH et 1,3 million d’autres ont contracté le VIH.
Bien qu’il n’existe pas encore de moyen de guérir l’infection à VIH, néanmoins, une prévention, un diagnostic et un traitement efficaces permettent une prise en charge optimale avec la possibilité de vivre longtemps et en bonne santé.
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Du reste, l’OMS, le Fonds mondial et l’ONUSIDA ont mis au point des stratégies mondiales de lutte contre le VIH qui vise à mettre fin à l’épidémie de VIH d’ici 2030.
Quels sont les symptômes d’une infection au VIH/SIDA
Les symptômes que provoque le VIH varient en fonction du stade de l’infection.
Au cours des premières semaines suivant l’infection, l’organisme peut ne présenter aucun symptôme. Toutefois, chez certaines personnes, on peut observer un syndrome grippal, notamment : de la fièvre, des maux de tête, des éruptions cutanées, des maux de gorge.
À mesure que l’infection affaiblit le système immunitaire, d’autres signes et symptômes peuvent apparaître : lymphadénopathie (atteinte inflammatoire des nœuds lymphatiques), amaigrissement, fièvre, diarrhée, toux.
En l’absence de traitement, les personnes immunodéprimées sont susceptibles de développer des maladies graves : la tuberculose, la cryptococcose (infection fongique grave), des infections bactériennes graves, certains cancers tels que le lymphome et le sarcome de Kaposi.
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Par ailleurs, le VIH provoque l’aggravation d’autres infections, comme l’hépatite C, l’hépatite B et la variole simienne.
Quels sont les comportements qui exposent à attraper le SIDA ?
Parmi les comportements et les situations qui accroissent le risque de contracter une infection à VIH, explique l’OMS, figurent :
- les rapports anaux ou vaginaux non protégés ;
- la présence d’une autre infection sexuellement transmissible (IST) : syphilis, herpès, vaginose bactérienne ;
- les comportements sexuels faisant intervenir un usage nocif de l’alcool et la consommation de drogues ;
- le partage, lors de l’injection de drogues, d’aiguilles, de seringues ;
- les injections, les transfusions sanguines à risque, les greffes de tissus, les actes médicaux qui amènent à couper ou percer la peau sans stérilisation ;
- les piqûres d’aiguille accidentelles, notamment chez les agents de santé.
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Cependant, il faut savoir que le SIDA est une maladie évitable. Ainsi, grâce aux démarches de prévention suivantes, on peut réduire le risque d’infection par le VIH :
- l’utilisation du préservatif masculin ou féminin pendant les rapports sexuels ;
- le dépistage du VIH – SIDA et des autres infections sexuellement transmissibles ;
- la circoncision masculine médicale volontaire ;
- les services de réduction des effets nocifs pour les consommateurs de drogues par injection.
Le Laboratoire de microbiologie du Centre Médical Anadolu
Le Laboratoire de Virologie clinique identifie les virus responsables de maladies chez l’homme.
Les maladies virales ne peuvent être traitées par des antibiotiques comme les maladies bactériennes. Dans ce cas, l’objectif du diagnostic est souvent très différent. Deux maladies virales, sources d’épidémies mondiales, ou de « pandémie », illustrent ce propos : le virus de la grippe, et le VIH/SIDA.
Récemment, des techniques virologiques ont été utilisées pour identifier le virus de la grippe responsable de la propagation de l’infection à travers le monde, pour surveiller sa dissémination et pour diagnostiquer et traiter les patients à risque. Aujourd’hui, ces techniques sont couramment utilisées dans le diagnostic d’autres maladies virales.
Le VIH/SIDA est un autre virus dont la dissémination a atteint des proportions pandémiques dans le monde. La plupart du temps, le diagnostic s’effectue en laboratoire non par mise en évidence du virus lui-même, mais par la présence d’anticorps dans l’organisme.
Dans cette optique, le laboratoire de microbiologie clinique du Centre Médical Anadolu dispose des équipements et technologies nécessaires dans ce domaine. De plus, il respecte les protocoles de travail les plus récents recommandés par l’Institut des Standards cliniques et de Laboratoire.