Les violences faites aux femmes et les féminicides connaissent, ces dernières années, une augmentation inquiétante en Algérie.
En effet, ces violences faites aux femmes sont dues aux problèmes économiques ou à la dépendance d’un de leurs membres de familles à la drogue.
Il y a également la réduction du revenu des femmes algériennes qui se retrouvent dans la plupart du temps interdites de travailler ou de sortir sans l’aval de son tuteur (parents ou mari).
Et face à ses violences, les femmes algériennes ne dénoncent pas, en raison des obstacles auxquels elles sont confrontées.
Selon des spécialistes, très peu femmes victimes de violences conjugales déposent plainte. Pourquoi ? Il y a plusieurs raisons : par peur d’un éventuel divorce qui, selon elles, auraient un impact sur son image aux yeux de la société ou sur ses enfants. Par peur également d’élever ses enfants sans le père (manque de revenus).
Les féminicides à la hausse
Le dernier féminicide remonte au 9 mars dernier où une femme de 44 ans et sa petite fille de 5 ans ont été victimes d’un meurtre des plus barbares.
Le crime s’est déroulé pendant la soirée du 9 au 10 mars. Rahima 44 ans, et Manel, sa fille, une enfant d’à peine 5 ans, ont été sauvagement assassinées par l’oncle de cette dernière (le frère de sa maman).
Membre d’une “idéologie sectaire”, l’assassin voulait “sacrifier” la petite Manel, dans le cadre d’un “rituel de sorcellerie ou d’exorcisme ».
Il aurait même demandé à la mère de la petite fille de lui “céder” sa progéniture. Cette dernière, en toute logique avait refusé.