Des tirs d’artillerie, des combats ainsi que des frappes aériennes ont été signalés dans plusieurs quartiers de la deuxième ville de Syrie, devenue un enjeu majeur dans le conflit.
La trêve « humanitaire » de trois jours décrétée par la Russie et le régime syrien dans la ville d’Alep (nord de la Syrie) a été trop fragile pour permettre à l’ONU d’évacuer des blessés des quartiers rebelles.
Après avoir intensifié depuis le 22 septembre ses bombardements sur la partie Est de la ville et ses quelque 250.000 habitants, s’attirant des accusations de « crimes de guerre », la Russie avait décrété une pause dite « humanitaire » de trois jours, qui s’est terminée à 19 heures heure locale (18 heures à Paris) samedi.
Cette trêve n’a pas permis à l’ONU d’évacuer 200 blessés bloqués dans les quartiers Est assiégés depuis juillet par Damas et ses alliés, qui avaient besoin de sortir d’urgence. Les Nations unies, qui avaient réclamé une prolongation du cessez-le-feu jusqu’à lundi, ont évoqué des conditions de sécurité insuffisantes.