La Nouvelle-Zélande vient d’assouplir ses règles de séjour et d’obtention de visa pour les nomades numériques, ces télétravailleurs qui voyagent. Désormais, ces derniers peuvent travailler et visiter l’archipel pour une durée de 90 jours, tout en passant par un visa de voyage classique.
Le gouvernement de ce pays, qui connaît actuellement des difficultés économiques majeures, espère avec cette nouvelle mesure espère attirer plus de touristes étrangers sans menacer les emplois locaux.
À LIRE AUSSI : Visas pour les USA : ce qui change pour les Algériens à partir du 8 février
La Nouvelle-Zélande et le Brésil facilitent l’obtention de visa pour les touristes télétravailleurs
Cette situation est le résultat d’un secteur touristique qui peine à redémarrer en raison de la précédente crise pandémique du Covid-19. À ce jour, peu de pays dans le monde proposent des visas de nomades numériques réservés exclusivement aux télétravailleurs.
Pourtant, ils représentent un réel avantage pour les voyageurs, notamment le fait de rester plus longtemps dans un pays pour télétravailler sans payer les taxes de séjour et sur le travail. Vu comme le combo idéal pour voyager et travailler, le « Workcation » est de plus en plus prisé par les millénales et la Gens Z, un constat confirmé par les offices de tourisme dans les quatre coins du monde. En Nouvelle-Zélande, les télétravailleurs, auto-entrepreneurs ou freelancers peuvent désormais visiter et travailler dans l’archipel pendant une durée de 90 jours tout en passant par un visa classique.
Au Brésil, le Digital Nomads visa offre la possibilité de s’installer dans le pays pendant une période d’un an renouvelable une fois. Et ce tout en travaillant pour des compagnies étrangères. Pour obtenir ce visa, il convient de répondre aux critères suivants : une preuve de revenu mensuel équivalent de 1 438 euros, ou un solde sur un compte bancaire couvrant le montant de 17 264 euros, ainsi qu’une assurance santé valable au Brésil.
Le Japon et la Corée-du-Sud autorisent le « Workcation visa »
À cette liste s’ajoute le Japon. Dans ce pays, pour obtenir un tel visa, il est exigé aux demandeurs de bénéficier d’un salaire annuel de 10 millions de yens, soit l’équivalent de 60 690 euros. Ce visa est valable pour une durée de six mois et il n’est pas renouvelable.
Par ailleurs, en Corée du Sud, il est possible de demander un Workcation visa, depuis le début de l’année 2024. Ce document de voyage est valable pour une période de deux ans. Les télétravailleurs étrangers doivent justifier d’un salaire annuel de 57 600 euros. Les détenteurs d’un tel visa en Corée peuvent demander la résidence.
En Espagne, il est possible de demander un visa de nomade numérique d’un an renouvelable jusqu’à cinq ans. Cependant, le pays délivre un tel visa pour des cas spécifiques : il faut avoir un diplôme d’une licence ou un Bachelor, justifier de trois ans d’expérience dans le domaine et avoir un salaire mensuel de 2 400 euros.
À LIRE AUSSI : Visa pour l’Espagne : BLS International modifie la procédure de recours après un refus