Bonne nouvelle pour les ressortissants qui souhaitent se rendre en Italie pour décrocher une nouvelle opportunité de travail. Le pays envisage d’adopter de nouvelles mesures pour simplifier les procédures de demande de visa de travail temporaire.
Pour répondre aux besoins croissants du marché du travail dans le pays, l’Italie envisage de simplifier les procédures de visa de travail temporaire aux travailleurs étrangers souhaitant s’installer temporairement dans le pays.
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Visa de travail temporaire : l’Italie souhaite augmenter le nombre de « jours de clics »
En effet, le gouvernement italien s’apprête à prendre une décision qui pourrait faciliter les démarches de demande de visa temporaire pour l’Italie. Une initiative qui sort d’une récente réunion des organisations italiennes avec les syndicats.
Les autorités du pays ont souligné l’urgence d’améliorer son système actuel pour ne plus être dépendant des quotas rigides et des délais prédéterminés. Cette décision intervient, avec de nouvelles mesures, alors que le nombre de travailleurs étrangers dans le pays n’a pas encore atteint les exigences du marché de l’emploi italien.
Ainsi, le gouvernement italien souhaite augmenter le nombre annuel de jours pendant lesquels les travailleurs étrangers peuvent demander un visa de travail temporaire. Ces journées sont aussi connues sous le nom « Jours de clics« .
L’Italie vise à renforcer son attractivité
Le gouvernement italien souhaite renforcer son attractivité sur le marché du travail sans toutefois modifier la loi Bossi-Fini sur l’immigration. Pour rappel, cette loi énumère des règles plus strictes pour l’obtention de permis de séjour et leurs familles.
Le texte de cette loi exige que les travailleurs étrangers obtiennent une offre d’emploi avant de mettre les pieds sur le sol italien. Par ailleurs, cette loi renforce le pouvoir italien en matière des expulsions et de détention de migrants en situation irrégulière.
En revanche, le gouvernement italien envisage de rester vigilant quant à l’utilisation de ses visas de travail temporaire de manière frauduleuse pour contourner les restrictions de la loi d’immigration Bossi-Fini. Pour rappel, la Première ministre italienne Meloni a déjà fait plusieurs déclarations sur l’utilisation abusive de ces visas de travail saisonniers, qui se vendent parfois à des sommes allant à 15 000 dollars.
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