Sans surprise aucune, le sujet de l’immigration est encore sur les tables françaises notamment celle de la classe politique. Il s’agit cette fois-ci des propos de Marine Le Pen concernant la politique migratoire et le nombre de visas accordés.
La position de la présidente du Rassemblement national quant au sujet de l’immigration est connue, on ne la pensait tout de même pas capable de prendre des décisions extrêmes. Pourtant, intervenant sur le plateau de la chaîne de télévision BFM TV, elle évoque ses intentions à l’égard des ressortissants en situation irrégulière.
Sourire jusqu’aux oreilles lorsque le durcissement et la réduction des visas accordés aux pays du Maghreb est évoqué, la candidate à la prochaine élection présidentielle 2022 en France déclare qu’elle fera certainement mieux pour gérer cette affaire. Elle déclare en attaquant le chef de l’Etat français « Macron se réveille six mois avant l’élection pour s’apercevoir que certains pays se moquent ouvertement de la France, seulement 0.2% d’acceptation de la part de ces pays de leurs nationaux en situation clandestine ».
La présidente du RS trouve cela scandaleux, notamment de s’en rendre compte quatre ans plus tard faisant ainsi allusion à la durée écoulée du quinquennat d’Emmanuel Macron. « Tant que vous n’avez pas repris l’intégralité de vos nationaux qui doivent retourner dans vos pays, il y aura zéro visas ». Elle réitère et souligne sa pensée « pas 60% pas 50% pas 70%, zéro. Car la France se doit maintenant d’être respectée à l’extérieur, ce qui n’est pas le cas ».
La décision radicale de Le Pen basée sur « un gros mensonge »
Alors que les fameux 0.2% ont beaucoup choqué, on s’interrogeait sur la raison pour laquelle l’Algérie ne se montrait pas coopérative, jusqu’à ce que le président de la République Abdelmadjid Tebboune nous éclaire enfin.
En effet, lors de sa rencontre avec la presse hier, le président Tebboune a accusé le ministère français de l’Intérieur de « mensonge » concernant la liste des 7000 sans-papiers. « Depuis 2020, nous avons reçu 3 listes avec 94 cas d’Algériens faisant l’objet d’une mesure d’expulsion, dont 21 ont été acceptés 16 ont été rejetés, car ils sont liés avec l’organisation terroriste » a indiqué le chef de l’Etat.