Visa Schengen : ce motif risque de vous faire refuser votre demande

Visa Schengen : ce motif risque de vous faire refuser votre demande

Chaque année, c’est le même rituel, des demandeurs déposent leurs dossiers de visa Schengen pour se faire délivrer le précieux sésame. Pour beaucoup, la délivrance des visas court séjour s’apparente à un parcours du combattant, quand elle n’est pas simplement refusée. Dans cet article, on vous dévoile les principaux motifs de refus de visa Schengen.

En 2023, les refus de visa ont coûté aux demandeurs originaires de l’Afrique des sommes faramineuses, soit environ 56 millions d’euros de pertes. Un enjeu financier considérable, surtout que les frais de visa ne sont pas remboursables.

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Hausse significative des refus de visa Schengen

Au fil des dernières années, la demande sur les visas Schengen a considérablement baissé, en particulier de la part des demandeurs africains. En parallèle, le taux de refus de ces demandes a aussi augmenté pour cette région en comparaison avec le reste du monde, c’est ce que révèle une récente étude du cabinet britannique Henley & Partners.

En 2022, l’Afrique était en tête de la liste des refus avec 30%. Ce taux est supérieur de 12.5% à la moyenne mondiale en matière de refus de ces demandes, soit dix fois plus élevé pour les ressortissants originaires des États-Unis d’Amérique.

Par ailleurs, au niveau international, le nombre de demandes de visa Schengen a aussi diminué. Il passe de 16.7 millions de demandes en 2014 à 7.6 millions en 2022. En Afrique, le nombre de ces demandes a diminué de 2.22 millions en 2014 à 2.05 en 2022.

De plus, pendant la même période, le continent africain présentait sept des dix pays avec le plus haut taux de refus de visas Schengen. L’Algérie arrive en tête du podium avec un taux avoisinant les 48.5%.

Voici le premier motif de refus

Le principal motif de refus pour les ressortissants africains est le risque d’une immigration clandestine. En effet, ce motif relève des doutes sur les intentions de séjour du demandeur et sur le retour de cette personne dans son pays d’origine.

Pour rappel, le Code des visas de l’Union européenne stipule la prise en considération des intentions réelles du demandeur de visa Schengen. La suspicion que ce dernier ne retournera pas dans son pays d’origine fait partie des motifs les plus cités dans ces rejets. Par ailleurs, parmi les critères qui influencent la décision d’approuver ou non la demande figure :

  • Les demandeurs originaires des pays à faible revenu sont aperçus comme des prétendants à une présence illégale en Europe ;
  • Des liens solides avec le pays d’origine, notamment un emploi et la présence de sa famille, peuvent rassurer les services consulaires ;
  • Un historique de voyages réguliers et de retour au pays d’origine représente un avantage dans le dossier de demande de visa Schengen.

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