Selon les autorités de la wilaya de Boumerdes, l’usine de dessalement d’eau de mer située sur la côte de Corso, dans le nord de Boumerdes, sera bientôt opérationnelle.
Le wali de la wilaya, Yahia Yahiaten, a annoncé lors de la session ordinaire de l’assemblée populaire que la wilaya avait approuvé une stratégie visant à remédier à la pénurie d’eau potable en programmant la construction de plusieurs stations de filtration d’eau de mer à travers le pays, dont la station de Corso qui sera mise en service prochainement.
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Selon lui, les travaux de finalisation de cette station avancent à un rythme satisfaisant, et sa capacité de production atteindra 80 000 mètres cubes par jour. Lorsqu’elle sera opérationnelle, elle contribuera à renforcer l’approvisionnement en eau des habitants de la partie ouest et nord de la wilaya ainsi que de la partie « est » d’Alger.
Le responsable a également souligné que toutes les installations nécessaires ont été mises en place pour assurer la réalisation de cette station, qui occupe une superficie de 6 hectares conformément aux délais contractuels.
Ce projet, dont les travaux ont débuté en 2022 à un rythme soutenu, s’inscrit dans le cadre du programme d’aménagement urgent du Président de la République, qui prévoit la construction de quatre stations similaires dans les wilayas suivantes : Oran, Béjaïa, El Tarf et Alger.
6 nouvelles stations en construction
La mise en place de six nouvelles stations de dessalement est prévue afin d’augmenter la capacité de production d’eau potable en Algérie. Ces stations seront implantées dans les wilayas de Tlemcen, Mostaganem, Chlef, Skikda, Tizi Ouzou et Jijel.
Elles permettront de traiter 1,4 milliard de mètres cubes d’eau, ce qui contribuera grandement à soulager le stress hydrique dans le pays.
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Le taux de remplissage des barrages en Algérie s’élève actuellement à 38%. Cependant, au cours des six dernières semaines, ce taux a augmenté de 8%. Le ministre de l’irrigation, Tahar Derbal, a rassuré quant à la situation hydrique en Algérie, affirmant qu’elle n’est pas inquiétante.
Actuellement, 18% de l’eau potable en Algérie est issue des stations de dessalement. Toutefois, avec la mise en service des six nouvelles stations, cette proportion devrait atteindre 60%.