La décision des autorités Algériennes de fermer les frontières au mois de mars 2020, a fait que des centaines de ressortissants Algériens soient encore bloqués dans maints pays à travers le monde. Parmi ces ressortissants qui n’ont pas pu profiter des opérations de rapatriement lancées par le gouvernement Algérien pendant plusieurs mois, il y a trois jeunes touristes dont les visas ont expiré, et qui se sont par la suite retrouvés dans une prison malaisienne.
Le calvaire de ces ressortissants n’a d’égal que celui de leurs parents, qui ne savent plus à quel saint se vouer. Leur progéniture qui est allée en Malaisie passer quelques jours de vacances, vit encore actuellement, en plein mois de ramadan, un véritable enfer.
Aymen, Walid et Sifedinne, sont partis passer des vacances en Malaisie au début de l’année 2020. En mois de mars de la même année, ils ont été arrêtés par la police malaisienne alors qu’ils se trouvaient déjà en situation irrégulière, vu que leurs visas se trouvaient être déjà expirés, après la fermeture des frontières Algériennes.
Vivre le calvaire en Malaisie
Suite à leur arrestation, ces ressortissants Algériens, au nombre de trois, selon le média arabophone Echourouk, ont été condamnés à six mois de prison. Après avoir purgé la moitié de leur peine, ils ont été transférés dans un centre de déportation, qui est, selon tous ceux qui sont en contact avec les touristes infortunés, une prison qui ne dit pas son nom. « Après avoir purgé la moitié de leur peine, ils ont été conduits dans un centre d’expulsion. Nous sommes en contact avec eux, et dans ce centre de déportation, ils vivent vraiment une situation catastrophique « , affirme un proche des victimes.
Les autorités malaisiennes, malgré les efforts de la diaspora Algérienne en Malaisie, fait la sourde oreille auprès des demandes de libération de ces ressortissants. Il n y aurait apparemment aucune chance qu’ils soient libérés sans qu’un document soit signé par les autorités Algériennes, et qui garantirait que ces ressortissants seront rapatriés en Algérie après leur libération.
Dans l’attente d’une intervention qui tarde du ministère des Affaires étrangères et du consulat d’Algérie en Malaisie, les proches de ces Algériens détenus depuis plus d’un an, vivent un véritable calvaire. Le père de l’un des prisonniers Algériens éclate même en sanglot devant la caméra : « on vit est dans une situation peu enviable, on ne se porte pas bien du tout. Eux, ils sont malades là-bas, et nous on souffre ici. On demande aux autorités de nous rendre nos enfants de n’importe quel moyen », confie-t-il.