Visas France en Algérie : « 95% des demandes refusées » (APOCE)

Visas France en Algérie : « 95% des demandes refusées » (APOCE)

Les relations franco-algériennes sont dernièrement marquées par une multitude de conflits politiques. Des propos audacieux du président français aux politiques migratoires de l’Europe, la réduction des visas demeure la décision la plus drastique et contraignante.

Dans un post Facebook publié hier, jeudi 9 décembre 2021, l’Association de Protection et Orientation du Consommateur et son Environnement (APOCE) a indiqué que 95 % des demandes de visa pour la France ont été refusées.

Raison pour laquelle, l’association a conseillé via le même post, tous les Algériens désirant demander un visa pour la France, de reporter le dépôt de dossier auprès des consulats.

« On vous déconseille de déposer actuellement vos demandes de visa Schengen auprès des consulats de France », lit-on sur la page de l’APOCE qui n’a pas manqué de préciser que les réponses favorables ne dépasse pas les 5%.

« Selon les données qui nous ont été fournis par les agences de voyages, seulement 5% des demandes ont été acceptées. La plupart d’entre elles ont été rejetées y compris celles relatives au renouvellement de visas », précise l’APOCE.

La France applique sa décision

Septembre dernier, l’Hexagone avait officiellement annoncé la réduction de nombre de visas accordés aux maghrébins notamment les ressortissants Algériens. La décision a été annoncée par le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal.

Ce dernier avait qualifié à plusieurs reprises, cette décision de mise en exécution d’une menace adressée aux pays maghrébins qui refusent de délivrer des laissez-passer consulaires à leurs ressortissants établis illégalement en France.

Cette décision semble effectivement entrer en vigueur puisque Gabriel Attal avait précisé en novembre dernier que la Tunisie, contrairement à l’Algérie et au Maroc, s’est montré coopératif. De ce fait, la pression « va se maintenir » particulièrement sur l’Algérie et le Maroc afin de « les pousser à coopérer dans l’opération d’expulsion des migrants clandestins », a-t-il déclaré lors de son intervention sur la chaine de télévision CNEWS.