Beaucoup de personnes de nationalité algérienne partent en France pour y construire un avenir meilleur, par amour de la culture ou pour des conditions plus favorables. C’est de cas d’Amira, une jeune femme de 29 ans qui a quitté son pays natal l’Algérie il y a dix ans pour étudier la physique fondamentale mais elle risque de se faire expulsée.
En effet, cette femme a reçu un lettre des plus déconcertante au moment de renouveler son titre de séjour, et ce malgré un parcours des plus exemplaire : acceptée à la faculté d’Orsay à Paris puis à la faculté de Lyon, en 2020 elle soutient même une thèse qui lui vaut les félicitations du jury. De plus, Amira est bien établie et mariée à un jeune algérien lui aussi résidant à Lyon.
Elle était sereine quant à la recherche d’un emploi à la fin de ses études et au renouvellement de son titre de séjour car répondant aux critères elle y est éligible car d’après le site du gouvernement, à la page ““Obligation de quitter la France” vous ne pouvez être contraint de quitter le territoire français si “si vous êtes un mineur isolé, si vous êtes marié depuis au moins de trois ans avec un Français, si vous vivez en France depuis plus de dix ans” ce qui est le cas d’Amira. Un seul détail la met en péril , l’exception qui mentionne “sauf si vous avez été titulaire pendant toute cette période d’un titre de séjour étudiant”.
A la réception de sa lettre la femme fut décontenancé et d’effondra a la lecture du courrier ; elle affirme : “ J’ai la main qui tremble. Je vois que ça vient de la préfecture. Je commence à monter les escaliers, à lire la lettre et là, plus je monte les escaliers, plus mon cœur se serre.”
Amira conteste l’obligation de quitter la France
Comme ses droits le permettent, Amira décide alors de contester l’OQTF. En effet, la jeune femme monte un dossier regroupant ses qualifications et prouvant son éligibilité a étre régularisée. Bien insérée en France, elle souligne dans celui-ci la valeur ajoutée qu’elle apporte à la société française et exprime son désarroi.
Le jour du procès, Amira constata qu’elle n’était pas la seule dans ce cas : 60 autres personnes en situation irrégulière étaient là. Après avoir assisté à l’ensemble des audiences, elle fut convaincue que ces OQTF n’étaient pas justifiées et jugea l’étude des dossiers assez aléatoire.
Elle était sûre que sa requête allait être rejetée, et elle eut raison : sa demande de titre de séjour lui a été refusée une seconde fois et pour cause : sa relation avec son mari n’est pas un argument recevable. Pour Amira, elle n’était nullement concernée par l’OQTF, dédiée d’après elle aux personnes ayant commis des actes répréhensibles ou étant venues de manière illégale. Dans la désillusion, la jeune femme très impactée par cette situation venue bouleverser tous ses plans songe a baisser les bras et rentrer au pays afin de refaire sa vie, encore une fois.