La mission du Groupement de réserve et d’intervention (GRI) de la police ne se limite pas au maintien de l’ordre. Elle concerne dans d’autres domaines liés à la vie quotidienne du citoyen. Visite guidée au siège du GRI de Kouba.
Mardi, 6h du matin. Rassemblement des policiers pour une mission spéciale. Il s’agit du jalonnement, à l’occasion de la visite officielle de la présidente de Malte en Algérie. Les policiers en tenue 1 (tenue officielle) et gants blancs sont déployés le long du parcours de la délégation officielle. « C’est une tradition dans tous les pays dans les visites officielles », nous a-ton expliqué. D’autres sections sont également sur place pour rejoindre leurs postes. « Les éléments du GRI sont chargés du maintien de l’ordre, de la sécurisation des personnes, des infrastructures et des édifices publics, de la lutte contre la criminalité et de l’application du code de la route », a précisé le commandant du GRI, le commissaire divisionnaire Abdelkader Messabiss dans une déclaration à la presse. Le GRI a été créé en décembre 2014 sur décision du DGSN, en remplacement du Groupement régional des URS (Unités républicaines de sécurité). Ce Groupement est composé de 1.538 policiers répartis sur six unités spécialisées.
Une année tranquille
Le GRI est également chargé de la sécurisation des lieux stratégiques, dont la présidence de la République. « Nos éléments sont sensibilisés et informés sur leur mission. Les chefs de section sont en contact permanent avec leurs éléments sur le terrain », a expliqué Abdelkader Messabiss. En outre, le maintien de l’ordre reste l’une des priorités majeures de ce Groupement. « L’une de nos missions principales est l’intervention sur le terrain. Toutes les unités sont mises en alerte permanente car l’anticipation est notre force de frappe notamment dans la lutte contre les troubles à l’ordre public. Nous maîtrisons mieux la situation grâce à la stratégie mise en œuvre par le DGSN, le général-major Abdelghani Hamel relative à la gestion démocratique des foules », a-t-il ajouté. Les éléments chargés du maintien de l’ordre ne portent pas d’armes. « Nous avons reçu des instructions de ne jamais utiliser les bombes lacrymogènes. Nous adoptons le dialogue afin d’éviter toute dérive », a précisé le même responsable.
« Moustache » pour les opérations de déneigement
La police craint-elle des attentats à l’explosif ? Réponse de l’officier supérieur : « La prévention de tout acte criminel est notre priorité majeure ainsi que la formation continue ». Les policiers du GRI sont soumis à des contrôles inopinés des inspecteurs afin de détecter les insuffisances et les failles et tester leur capacités notamment dans l’utilisation des détecteurs d’explosifs dans les points de contrôle. « Il s’agit également de la préservation de l’image de l’institution de police », a ajouté l’officier supérieur de police.