L’Algérien passe en moyenne 3h/jour sur les réseaux sociaux.
Selon les observateurs de l’évolution des usages des TIC, le volume global de SMS envoyés à l’occasion du Nouvel an tend à baisser depuis quelques années, mais les réseaux sociaux sur mobile gagnent du terrain. Cela s’explique par la pénétration du smartphone, qui favorise l’usage multimédia du téléphone (photos, vidéos, animations, applications mobiles pour retoucher des photos et monter rapidement des vidéos) et de l’essor de la 4G. On considère aussi que la pratique en vogue du selfie explique en partie le phénomène. Pour les fêtes de fin d’année, les marques aussi regorgent de créativité pour souhaiter la bonne fête.
Les internautes sont réceptifs à ces publications, puisque ces petites intentions les touchent grâce à un message court et un visuel simple. Les méthodes les plus utilisées sont la personnalisation de la carte de vœux et la photo de couverture dédiée. Les fans peuvent soumettre leur photo pour qu’elle soit sélectionnée et diffusée sur la page. Etonnamment, les «digital natives» composés de jeunes, que nous définirons ici par les 13-25 ans, poussent les marques à être plus réactives et plus matures qu’avec une autre cible.
En effet, ils maîtrisent parfois mieux les canaux et outils digitaux que les spécialistes du marketing eux-mêmes. Mieux, ils décortiquent la moindre campagne. Loin d’être dupes, ils sont aussi très critiques et n’hésitent pas à user de leurs réseaux en ligne pour dialoguer, donner leur avis, échanger. Une opportunité pour toucher un large public. En Algérie, sur une population de 40 millions, 18 millions sont des internautes. 16 millions d’Algériens sont sur les réseaux sociaux et y consacrent en moyenne 3h/jour.
Les échanges de messages, photos et vidéo ont connu une véritable fièvre depuis le lancement des services 3G en 2013. En réalité, nous ne faisons que suivre une tendance mondiale, Facebook, c’est plus de 1,7 milliard d’utilisateurs dans le monde, si c’était un pays, il compterait plus d’habitants que la Chine ! Les générations actuelles et à venir sont plus en phase avec les TIC. Les «digital natives» sont nés et ont grandi avec la révolution numérique, mais ces technologies ne sont pas seulement pour eux des outils, mais bien plus une culture et un mode de vie. Le numérique est une partie de la vie même de cette génération, qui fait littéralement corps avec lui.