Le Président-Directeur général du Groupe Elsecom, Abderrahmane Achaibou, a révélé le nombre de véhicules que va importer l’Algérie en 2021 ainsi que le quota qui va le lui permettre.
Dans une déclaration à la presse, ce vendredi, 22 janvier, le Président-Directeur général du Groupe Elsecom, Abderrahmane Achaibou, a révélé que « le quota des importations des véhicules neufs a été fixé à deux (2) milliards de dollars », ce qui va permettre à l’Algérie, selon lui, « d’importer entre 150.000 et 180.000 voitures neuves uniquement durant l’année 2021 ».
Évoquant la pénurie de voitures sur le marché automobile depuis 2016, M. Achaibou a estimé que « cette crise a été provoquée par l’ancien Ministre de l’Industrie, Abdesslem Bouchouareb ».
S’agissant des marques de voitures qui seront importées, le PDG du Groupe Elsecom n’a pas donné de détails, par ailleurs, il a souligné que « les opérateurs économiques communiqueront les marques disponibles à travers des campagnes publicitaires, et ce dès l’obtention du permis d’importation ».
Par ailleurs, et en traitant du nouveau cahier des charges, M. Achaibou a assuré que « les modalités actuelles d’exercices des activités d’importation sont raisonnables et cohérentes ». Il a également précisé que, pour lui, « les conditions relatives au montage des véhicules en Algérie ont entraîné l’arrêt définitif de l’industrie automobile ».
Importation automobile : Les déclarations du Ministre Ait Ali
Lors de son passage à la télévision nationale, jeudi passé, le Ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali Braham, a évoqué différents points concernant l’importation des véhicules neufs et a affirmé que « toutes les marques commerciales à travers le monde peuvent entrer au marché, à condition de remplir toutes les conditions techniques en vigueur ».
Dans ce même contexte, le Ministre Ait Ali a souligné que « ses services ont posé une multitude de règles pratiques et juridiques afin d’assurer la protection du client », dont « l’obligation pour l’importateur de détenir un capital 100% algérien ».
Concernant les conditions pratiques, le Ministre de l’Industrie a fait savoir qu’ « elles visent à la protection du client en ce qui concerne la livraison, la qualité et les services après-vente », rajoutant que « les règles juridiques stipulent, entre autre, la livraison du véhicule dans un délai de 7 jours, à compter du jour du paiement de la totalité du prix du véhicule ».