L’ancien patron des services de sécurité algériens, le général Toufik, a nié s’être opposé au quatrième mandat brigué par Bouteflika tout en précisant qu’il n’a pas présenté sa démission au Président.
C’est ce qu’a rapporté le site de Jeune Afrique : «Aux visiteurs qu’il accepte de recevoir chez lui et aux membres de sa famille, il explique qu’il n’a pas démissionné, qu’il savait qu’il allait être démis de ses fonctions et qu’il aura été loyal jusqu’au bout au chef de l’État. Il dément par ailleurs avoir été en désaccord avec la décision d’Abdelaziz Bouteflika, en avril 2014, de briguer le quatrième mandat».En ce qui concerne sa mise à la retraite au mois de septembre, après vingt-cinq ans à la tête du DRS, le général Toufik a nié qu’il avait présenté la démission au président Bouteflika. Ce départ a étonné plus d’un sur la scène politique nationale.Le point de discorde entre lui et le Président aura été le dossier de corruption car selon des sources de Jeune Afrique: «Le président s’est fâché quand, en août 2013, le DRS a lancé un mandat d’arrêt international pour corruption présumée contre son vieil ami Chakib Khelil, l’ancien ministre de l’Energie et des Mines et sa famille».