Avec la reprise de l’importation et des usines de montage de voitures en Algérie ; le marché des véhicules neufs et d’occasions s’apprête à être marqué par un « boom » en 2023.
Depuis quelques semaines, le premier responsable du secteur de l’industrie en Algérie enchaine les rencontres avec les responsables des constructeurs de véhicules. Pas plus tard qu’hier mardi, le ministre a présidé la signature d’une convention avec Fiat qui devrait implanter son usine dans quelques mois à Oran.
Trois semaines avant, Renault Algérie Production (RAP) s’est lancé dans une restructuration de son processus de montage de voitures afin d’atteindre un taux d’intégration plus élevé, mais aussi pour répondre aux nouvelles conditions du cahier des charges du ministère de l’Industrie.
D’ailleurs, pour cela, l’entreprise Renault Algérie s’apprête à s’appuyer sur le financement de son actionnaire, le groupe Madar Holding, afin d’acquérir le fer nécessaire à la fabrication des carrosseries de véhicules, dont les Dacia.
Qu’en est-il des prix ? Vont-ils répartir à la baisse ?
Avec la baisse de la valeur du dinar et la pénurie de voitures neuves, les prix ont flambé en deux ans chez Renault Algérie. Par exemple, la Dacia Sandero Stepway 1.6 DCI est passé de 190 millions à 300 millions de centimes.
Outre la Dacia Sandero, la clio quatre a aussi été marquée par une flambée en passant à 330 millions de centimes pour la version Diésel. Une hausse marquée aussi par une vente très limitée.
Mais avec la reprise de l’importation des véhicules et le montage de voitures prévu début 2023 ; les prix chez Renault Algérie devront baisser au moins de 20%.
Avec l’augmentation du taux d’intégration et la reprise de la concurrence, les prix repartiront à la baisse pour repasser avec une voiture d’entrée de gamme à moins 200 millions. On parle bien entendu de la Renault Symbole Essence.
En effet, le Prix de la voiture française la plus prisée par les consommateurs algériens en 2018, devrait repasser sous la barre des 200 millions.
Le prix de la nouvelle Renault Symbole made in Algérie version essence va repasser aux environs de 180-190 millions vers la fin du premier trimestre de l’an 2023.
Fiat Algérie va produire 60000 voitures durant sa 1ere année
Hier mardi, le Groupe Stellantis (constructeur des véhicules FIAT) a procédé à la signature du nouveau cahier des charges du montage automobile, avec la présence du premier responsable su secteur de l’industrie en Algérie Ahmed Zeghdar. Lors de la même journée, une convention « importante » a aussi été signée avec l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI).
« Cet accord est, pour nous, une étape importante dans la concrétisation du projet de construction des véhicules FIAT en Algérie (…) La mise en place d’un véritable tissu industriel est d’une importance capitale pour asseoir une véritable industrie automobile et atteindre les taux d’intégration escomptés », a lancé le ministre de l’industrie Ahmed Zeghdar dans une déclaration à la presse.