Après plus d’une année de fermeture, les frontières Algériennes s’ouvrent enfin le 1er juin dernier. Mais il ne s’agit que d’une ouverture partielle, qui n’a fait qu’alimenter encore plus la frustration de la diaspora Algérienne. Depuis plusieurs semaines, des appels à une ouverture totale ou, du moins, à une augmentation du nombre de vols, fusent de toutes parts.
Après les virulentes attaques commises par le sénateur Benzaim contre le PDG par intérim d’Air Algérie, voilà que c’est un autre député qui se penche sur le dossier des vols et de la diaspora. Il s’agit de Abedelouahab Yagoubi, membre du parlement Algérien pour la zone parisienne.
Comparaison avec le Maroc et la Tunisie
Le député représentant les ressortissants Algériens en France, indique, sur sa page Facebook, que « la diaspora Algérienne à l’étranger reste une proie entre les mains des bandits qui contrôlent le transport aérien, et qui imposent des prix exorbitants aux voyageurs, loin de toute considération vis-à-vis des bases de l’économie de marché qui garantissent la liberté de la concurrence, la qualité des services ainsi que des prix raisonnables ».
Afin d’étayer ses propos, le député compare les prix des billets vers l’Algérie avec ceux pratiqués vers la Tunisie et le Maroc. « actuellement, le prix du billet Paris-Alger ( pour le chanceux qui a pu mettre la main dessus ) coute dans les 470 euros, tandis que le billet du vol Paris – Tunis ne dépasse pas les 68 euros et celui de Paris – Rabat ne dépasse pas les 110 euros ».
Abdelouahab Yagoubi estime qu’il faut « créer une commission d’enquête parlementaire afin de traiter ce dossier en toute transparence très prochainement, et pour également interroger le responsable de ce secteur durant le débat sur le plan du gouvernement prévu en septembre ».