Après leur dernière réunion avec le directeur des sports au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports ; M. Bakhti Lamine, en présence du secrétaire général Nassim Sbia, les présidents de 22 clubs de volley-ball (Superdivision, messieurs, et nationale 1 dames), ne sont pas totalement convaincus des solutions proposées.
«Nous aurions aimé se réunir directement avec le ministre de la Jeunesse et des Sports pour lui exposer directement nos problèmes et nos préoccupations, malheureusement, il était occupé. Nous nous sommes donc réunis avec le directeur des sports et le SG à qui nous avions exposé nos problèmes. Ils nous ont proposé des solutions, mais elles ne sont pas convaincantes notamment la prise en charge de l’hébergement des clubs dans les centres de formation à titre d’exemple.
Nous allons nous réunir à nouveau cette semaine pour décider de la suite à donner à notre action», a déclaré Hakim Benabdallah, porte-parole des présidents des clubs contestataires, sur les colonnes de Planète Sport. Pour rappel, les 22 présidents refusent d’entamer les championnats tant que leurs doléances à savoir avoir un sponsor étatique qui prendra en charge les championnats et une quote-part du Fonds national des sports. Ce à quoi, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab avait répondu que «l’Etat ou le ministère ne peut pas financer toutes les disciplines sportives. Les clubs doivent trouver des moyens de financement, dont les fonds de wilaya et les entreprises économiques susceptibles de sponsoriser ces équipes».
Pour sa part, Lamine Bekhti, directeur des sports au niveau du MJS, a expliqué aux présidents que la tutelle allait traiter les problèmes des clubs au cas par cas. «Les revendications des clubs diffèrent d’un cas à un autre. Par exemple, les problèmes du WA Tlemcen et ceux du NR Bordj Bou-Arréridj ne sont pas les mêmes. Pour cela, nous allons étudier les dossiers au cas par cas et nous allons accompagner les clubs sur le plan local», a-t-il déclaré à l’issue de la réunion de jeudi. Les présidents des clubs vont ainsi se réunir pour une ultime fois pour débattre à nouveau de la situation de leur club. «Nous volons des solutions concrètes», ne cessent-ils de répéter.
Ahmed Ammour