L’Algérie a repris partiellement les vols depuis le début du mois de juin en cours. Une reprise certes restreinte, mais qui commence déjà à s’élargir avec de nouveaux vols assurés par des compagnies d’autres pays, notamment ceux du voisinage.
Si initialement l’Algérie a retenu que cinq destinations pour des vols aller-retour assurés par Air Algérie, d’autres compagnies annoncent déjà de nouvelles dessertes vers le pays. Il s’agit donc de la compagnie aérienne tunisienne Tunisair.
Dans un communiqué rendu public, la compagnie a annoncé la programmation du « vol TU374 à destination de L’Algérie ». Et « suite à la décision des autorités algériennes quant au confinement des passagers et conformément aux restrictions sanitaires qui en découlent, il a été décidé de reprogrammer le vol comme suit : Le lundi 07 juin 2021 Tunis-Constantine à 12 h 15 (heure tunisienne) au lieu de Tunis-Alger ».
Pour ce qui est du vol retour, la compagnie indique qu’il est « maintenu comme initialement programmé Alger-Tunis le lundi 07 juin 2021 à 16 h 35 (heure algérienne) ». Pour rappel, l’Algérie n’a retenu que cinq destinations aller-retour pour le moment. Il s’agit de l’Espagne (Barcelone), la France (Paris et Marseille), l’Allemagne (Francfort), la Turquie (Istanbul) et la Tunisie (Tunis).
Reprise sous conditions au Maroc : l’Algérie classée dans la liste B
Pour sa part, le Marco a également décidé de reprendre partiellement les vols. En effet, les autorités marocaines ont annoncé, dimanche 6 juin, la réouverture « progressive » des frontières aériennes à compter du 15 juin.
Ceci dit, les conditions d’entrées sont encore restrictives vu que l’espace aérien du royaume est toujours fermé. À cet effet, le Maroc a établi deux listes de pays avec des règles d’accès différentes.
Il s’agit donc, selon le ministère des Affaires étrangères marocain de la liste A qui comprend « tous les pays ayant des indicateurs positifs », dont ceux de l’Union européenne. Pour ce qui est de la liste B, elle concerne 74 pays avec « une propagation des variants ou l’absence de statistiques précises sur la situation épidémiologique », dont l’Algérie.
