Lorsque la Covid-19 a frappé vers la fin 2019, on ne savait pas qu’il allait fragiliser autant tous les secteurs de notre vie. Santé, éducation et surtout voyages et transports, la vie a changé du jour au lendemain. Aujourd’hui, et plus de deux ans et demi plus tard, nous avons enfin décidé de vivre avec.
Ainsi, nous essayons d’effectuer un retour à la normale de façon progressive, tout en respectant les mesures dictées et recommandées par les experts afin d’endiguer la propagation du coronavirus. En dépit de cette coexistence avec une pandémie sans précédent, ses séquelles sont encore présentes.
Vols réduits et crise financière
A cause du coronavirus, toutes les compagnies aériennes du monde ont dû réduire considérablement le nombre des vols. En Algérie, la compagnie nationale Air Algérie souffre encore. Avec plus de 500 000 billets à rembourser et un programme loin de ressembler à celui d’avant la pandémie. De plus, le trafic aérien a baissé de 40% en Algérie par rapport à 2019, 50% en 2020 et 45% en 2021.
Néanmoins, on garde de l’espoir pour l’année de 2022. Les prévisions de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) montrent que le trafic aérien retrouvera entre 69 et 74% de son niveau d’avant la crise cette année.
L’Algérie sera-t-elle la prochaine à assouplir ses conditions ?
En Europe, plusieurs pays suppriment le pass vaccinal ainsi que d’autres conditions jugées drastiques et inefficaces par les professionnels du voyage et les spécialistes de la santé. Suite à quoi, ils sont de plus en plus à alléger leurs conditions d’entrée comme les pays limitrophes ou encore la France, première destination des voyageurs algériens, qui a supprimé le test PCR ou antigénique obligatoire pour les voyageurs vaccinés.
En Algérie, le gouvernement rajoute petit à petit des vols et de nouvelles destinations au programme autorisé actuellement. On pourrait voir l’augmentation des vols et de nouvelles destinations sur la liste grâce à la décrue considérable de cas de contaminations, 413 nouveaux cas ont été enregistrés hier. On pourrait également rouvrir les aéroports de plusieurs wilayas afin d’accroître l’activité du marché aérien.