L’Algérie, qui a été dans un premier temps relativement épargnée des les ravages causés par les variants de la Covid-19, se retrouve, depuis le mois de juillet, dans un scénario catastrophique. Les hôpitaux débordent de malades, et face au drame, le gouvernement a pris des nouvelles mesures qui ont indirectement touché les vols entre la France et l’Algérie.
Air Algérie est loin d’être la seule compagnie aérienne qui profite du trafic aérien entre les deux rives de la méditerranée. Plusieurs compagnies Françaises sont de la partie, notamment Air France et sa filiale Transavia. Mais Volotea aussi avait annoncé des vols, avant de finalement les reporter encore une fois.
Volotea, toujours pas de la partie
À l’issue d’une réunion des conseils des ministres, il a été décidé que les frontières vont rester partiellement ouvertes. Les compagnies aériennes craignaient toutefois la saturation des hôtels, dont plusieurs vont être transformés en centres d’accueil pour accueillir les malades atteints de la Covid.
Mais hier, il a été annoncé que les voyageurs ne seront plus soumis au confinement obligatoire, et qu’il suffisait de présenter un test PCR à l’embarquement et de se soumettre à un test antigénique à leur arrivée en Algérie.
Malgré cet assouplissement, Volotea a annoncé le report du lancement de ses vols entre la France et l’Algérie. Des vols initialement prévus pour le mois de septembre. En effet, et selon le média Air Journal, Volotea prévoit de commencer ses dessertes entre les deux pays au début du mois d’octobre, au plus tôt. Cette date reste toutefois soumise à l’évolution de la situation sanitaire en Algérie et aux autorisations des autorités du pays.
Il est à rappeler que la compagnie low cost avait annoncé qu’elle assurera des dessertes entre la France et sept villes en Algérie qui sont Alger, Oran, Annaba, Béjaia, Tlemcen, Consantine et Sétif. La majorité des vols de Volotea seront au départ de Marseille, mais certains se feront aussi à partir de Lyon et de Bordeaux.